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“Those who don't believe in magic will never find it.” (Roald Dahl)

5 janvier 2016

Le Trône de fer (intégrale 1), de George R.R. Martin

En ces temps-là nimbés de brume, où la belle saison pouvait durer des années, et la mauvaise toute une vie, se multiplièrent un jour des présages alarmants. Au nord du Mur colossal qui protégeait le royaume, se massèrent soudain des forces obscures. Au sud, l'ordre établi chancela. Le meurtre et la corruption, la lâcheté et le mensonge enserrèrent inexorablement le trône convoité...

Comme probablement beaucoup de personnes, c'est après avoir vu la première saison de la série télé créée par HBO que ma curiosité a été piquée de lire le Trône de Fer de G.R.R. Martin. Et c'est au bénéfice du livre audio, à l'écoute du formidable Bernard Métraux, que j'ai choisi de me lancer dans l'aventure. Et quelle aventure !

Certes, l'adaptation tv est très fidèle au roman et j'aurais pu zapper une lecture-fleuve et aller à l'essentiel, mais cela aurait été dommage de se priver de cette mise en bouche, pour la simple et bonne raison qu'on y découvre une introduction nécessaire à l'univers des Sept Couronnes, des familles aux liens inextricables, des ambitions politiques, des conflits en souffrance et des intrigues tarabiscotées qui annoncent le chaos, le sang, la guerre, la vengeance et la soif du pouvoir.  
Miam, miam.

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Cela m'a également permis de me rafraîchir la mémoire, car j'ai vu la saison 1 il y a maintenant deux, trois ans (j'ai oublié, le temps passe si vite). Ce livre audio a donc été une aubaine, et je n'ai pas boudé mon plaisir. 😏

L'histoire, en quelques mots. Au Nord du royaume de Westeros, vit la famille Stark de Winterfell, où Lord Eddard y mène une existence rangée, auprès de son épouse Catelyn et leur nombreuse marmaille. Tout bascule le jour où le roi Robert débarque en personne pour le nommer nouvelle Main du Roi et le convoque auprès de lui à la cour. La reine Cersei fait grise mine. Elle n'en peut plus de se débarrasser de son époux grassouillet pour placer sur le trône son fils Joffrey. Ned Stark n'est pas dupe et cherche à la confondre, confiant ses doutes auprès d'une audience au sens de l'honneur fort discutable. Sa femme Catelyn mène aussi ses propres combats, chevauchant le royaume pour réclamer la tête du tortionnaire de son fils handicapé. À force de désespoir, elle kidnappe Tyrion Lannister et fait frémir de rage sa sœur Cersei. Les esprits chauffent et cogitent des plans retors pour rendre la pareille, sauf que les dés sont pipés et chamboulent les destinées. Armez-vous de vos sels, âmes fragiles, ça va valser ! Sur ce grand échiquier, vient également s'ajouter le sort de la jeune Daenerys Targaryen, dont le père a été dépossédé par Robert Baratheon, au terme d'une guerre sans pitié qui a conduit la jeune fille et son frère à vivre en exil. Ses épousailles avec un seigneur dothraki sonnent leur retour imminent ... et fracassant. 

Cette lecture, menée à fond de train, aura quelque peu ruiné ma vie sociale / occupé de nombreuses heures de mes vacances, mais cela aura valu le coup car la découverte est franchement excitante. Et je le rappelle, il faut absolument lire les romans et regarder en parallèle la série tv, les deux programmes vous réservent un festival d'émotions fortes, avec haute probabilité d'addiction, au point de contaminer toute une maisonnée ! Damned. 

Gallimard, coll. Ecoutez Lire / 2014 ♦ Texte intégral lu par Bernard Métraux (Durée d'écoute : environ 17h & 20h) ♦ Trad. de l'anglais par Jean Sola

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2 janvier 2016

Hello, hello !

Ou comment commencer la nouvelle année par des valeurs essentielles... en regardant des comédies rigolotes et un brin sentimentales ! 😜

Hey Stephanie

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Cette chère Stephanie Plum (oui... vu une deuxième fois, pour parfaire l'éducation cinéphile de mademoiselle C.) 

Et rire à nouveau, en envisageant de reprendre la lecture des bouquins (tome 5)  💗

Vu aussi Valentine's day : un bon moment de rigolade avec situations téléphonées (essentielles à notre équilibre) ! 

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Que 2016 ne cesse d'éblouir mes mirettes !  😍

29 décembre 2015

Veux-tu m'épouser 100 fois ? par Holly Martin

Veux tu m épouser 100 fois

Vendre du rêve et de l’amour, voilà le travail de Suzie. Et son agence La Proposition Parfaite fonctionne plutôt bien – c’est même la seule chose qui tient la route dans sa vie. Jusqu’à ce que Harry, son meilleur ami et associé, décide de l’embarquer dans un plan de communication complètement FOU.
100 jours.
100 demandes en mariage.
Elle et lui dans le rôle des fiancés.
Un jeu qui pourrait être divertissant si Suzie n’était pas désespérément et secrètement amoureuse de Harry. Quoi de pire que de se faire demander en mariage non-stop pendant trois mois par l’homme que l’on aime depuis des années ?…

🌟🌟🌟🌟🌟🌟🌟🌟🌟🌟🌟🌟🌟🌟🌟🌟🌟🌟🌟🌟🌟🌟🌟🌟🌟🌟🌟

Cette lecture possède un charme fou et n'usurpe nullement son titre de comédie adorable avec des personnages très attachants. Pendant 430 pages, grosso modo, Suzie et Harry partagent avec nous les hauts et les bas de leurs émois, dans une aventure qui ne manquera pas de vous surprendre, de vous agacer, mais surtout de vous éblouir.

Suzie et Harry sont les meilleurs amis du monde. Lui est gentil, attentionné, charmeur et patient. Elle est rigolote, jalouse et soupe-au-lait, mais surtout très à fleur de peau depuis le décès tragique de son frère. Lorsque Suzie réalise qu'elle est tombée amoureuse de Harry, elle s'en mord les doigts, hésite longuement avant de l'accepter, puis de partager ses sentiments.

Et si ce n'était pas réciproque, est-ce que cela ne ruinerait pas une amitié exceptionnelle ?

De son côté, Harry masque aussi son attachement derrière des démonstrations de tendresse et de dévouement qui en feraient fondre plus d'une. Ce type est d'une délicatesse exemplaire. Lui aussi tente de se protéger derrière des pirouettes, parfois maladroites, et qui font souvent tourner en bourrique notre héroïne.

Leur histoire n'est donc pas toute tracée, toute simple, toute douce et mielleuse. C'est au contraire particulièrement mouvementé, avec des éclats de rire, et des éclats de voix. J'étais verte de les voir se chamailler pour des malentendus, d'autant plus que cela malmène l'histoire, de façon puérile, avec l'impression de longueurs inutiles...

Sans quoi, la lecture est féerique à souhait. Suzie et Harry vont s'embarquer dans un tour du monde sponsorisé par des tours-opérateurs, en échange d'un compte-rendu détaillé sur un blog qui rencontre un succès fou. On y découvre surtout les mises en scène inventées par Harry pour demander la main de Suzie, lesquelles sont toutes plus extraordinaires les unes que les autres, bien qu'irréalistes, elles participent au rêve en rivalisant de fantaisie, de romantisme et de splendeur.

Cette lecture possède une touche de magie sur fond de comédie romantique enlevée et pétillante, à déguster sans culpabiliser. C'est franchement trop bon ! 

Harlequin / Coll. &H ♦ Octobre 2015 ♦ Traduit par Charlotte Demanie (One Hundred Proposals)

20 décembre 2015

Quand le bonheur scintille, de Janice Kay Johnson

Quand le bonheur scintille

Pour avoir elle-même connu une enfance malheureuse, séparée de sa fratrie suite au décès de ses parents, Suzanne a entrepris la démarche d'adopter des enfants pour leur donner un foyer aimant et chaleureux.

Divorcée d'un type jaloux et violent, Suzanne a reconstruit sa vie avec beaucoup de talent (elle adore le tricot et a lancé son affaire avec brio) lorsqu'elle reçoit enfin le coup de fil promis - un frère et une sœur baladés de foyer en foyer, traumatisés par la maladie de leur mère disparue trop tôt et le désistement du père qui ne veut plus en entendre parler... 

Suzanne n'a pas peur des défis et accueille deux enfants fragiles et à fleur de peau, qui jouent parfois la provoc facile pour tester leur nouvelle “mère” d'adoption... C'est sans se douter du soutien infaillible de son voisin, Tom Stefanec, un homme séduisant, délicat, patient, attentif et dévoué... Une révélation pour Suzanne qui imaginait un type distant et guindé.

Loin d'être la romance du siècle, l'histoire parvient à raconter un parcours de femme qui reprend confiance en elle et qui a besoin d'offrir aux autres ce qui lui a manqué. C'est aussi l'histoire d'une famille à définir et d'une nouvelle vie à écrire (à deux, à trois, à quatre...). C'est simple, bourré de bons sentiments et d'une grande sensibilité...

(Mais pour moi trop plan-plan et mièvre, pas assez moderne non plus : un simple coup d'œil sur la couverture américaine peut faire effet de douche froide.)

Harlequin Novembre 2015 pour la présente édition / autre parution sous le titre : La Magie de Noël en 2008
30 novembre 2015

Bilan mois après mois : Novembre 2015 ♪♫•*¨*•...•*¨*•♫♪

Un palmarès guère illustre... avec un bouquin au résumé alléchant, mais traité maladroitement (sans étincelle). 

La fille qui cherchait son chien

Mais une chouette série redécouverte dans quasi son intégralité :

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The Good Wife série américaine créée par Robert & Michelle King - diffusée depuis Septembre 2009 sur CBS

 

Et une adaptation décevante du roman de JK Rowling, The Casual Vacancy

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mini-série américano-britannique en trois épisodes écrite par Sarah Phelps et réalisée par Jonny Campbell, diffusée en février 2015 sur BBC 1 et en avril 2015 sur HBO

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19 novembre 2015

La Fille qui cherchait son chien (et trouva l'amour), de Meg Donahue

Pas très convaincue par cette couverture, enfin bon...

La fille qui cherchait son chien

Nouvellement installée à San Francisco, Maggie Brennan perd brutalement son fidèle compagnon à quatre pattes et sombre dans un désespoir sans fond. La jeune femme s'enferme dans son appartement, où elle reste cloitrée pendant trois mois, refusant de briser sa coquille ou d'affronter ses angoisses - un comble, quand on découvre qu'elle est psychologue spécialisée auprès des personnes ayant perdu leur chien.

Quand Anya Ravenhurst se présente à son cabinet, sous la contrainte de ses proches qui s'inquiètent pour elle, Maggie n'imagine pas une seconde qu'elle va la suivre dans son délire de marcher dans les rues de la ville pour chercher son chien. Une nouvelle forme de thérapie qui contraint notre spécialiste à bousculer ses habitudes pour son plus grand bien...

En lisant la présentation de l'éditeur, j'avoue avoir été séduite par la promesse d'une lecture croquignolette, brossant “une galerie de portraits drôles et attachants où chaque personnage cherche son chien avec nostalgie, avec passion, avec vulnérabilité… et finit par se trouver et rencontrer l’amour”.

J'étais impatiente de succomber à cette magie, pour finalement ressentir une pointe de déception car la comédie oublie la carte de l'humour et de la fantaisie pour privilégier l'émotion. Dans le fond, ce n'est pas un mal non plus. L'histoire est hyper touchante et évoque admirablement le lien exceptionnel qui unit l'homme et l'animal. C'était pour moi déjà une évidence, mais cette lecture en est la confirmation.

J'ai donc été très, très émue par l'histoire de Maggie, qui tente de se soigner à travers les obsessions d'Anya, laquelle traîne aussi des casseroles. Il ne faudrait cependant pas minimiser les ondes optimistes qui transpercent derrière toute cette vulnérabilité. Et clairement, la tentative de consoler Maggie grâce à une histoire d'amour qui se dessine timidement... c'est adorable. Cela manque peut-être d'étincelle, mais c'est plein de joliesse et ça envoie un message fort, sympathique et positif, que je m'approprie sans mauvaise grâce. 

Mosaïc / Novembre 2015 ♦ Traduit par Jeanne Deschamp (Dog Crazy)

description

1 novembre 2015

Bilan mois après mois : Octobre 2015 ♪♫•*¨*•...•*¨*•♫♪

En octobre, je n'ai lu que des histoires pour faire peur ... dans le cadre du #Challenge Halloween 2015.

Halloween and spook stories

Permalien [#

1 octobre 2015

Bilan mois après mois : Septembre 2015 ♪♫•*¨*•...•*¨*•♫♪

Livres lus ce mois-ci : 

    Le goût de la vie      Plus loin, plus près  A un détail près (MOSAÏC)  couverture      Le Choix de Nina: T3 - Blackberry Island    La vie est facile, ne t'inquiète pas  Les gens heureux lisent et boivent du café  À un fil  La vallée des Amazones (HQN)  La Petite Brune dans la Prairie (HQN)  La Bibliothèque des coeurs cabossés  

 

Films vus : 

      Whatever Lola Wants : affiche              

28 septembre 2015

La promesse d'Olivia (Harbor House Café, #3) de Christina Skye

  Butterfly Cove (Mills & Boon M&B)

Après bien des déboires professionnels, Olivia choisit de rentrer chez elle, à Summer Island, en Oregon. Elle y retrouve ses amies d'enfance qui mettent sur pied un projet de cuisine et tricot dans une vieille bâtisse classée historique. Les déconvenues sont nombreuses (plomberie vieillissante) et freinent le lancement du commerce. Qu'à cela ne tienne, les jeunes femmes sont optimistes et ont des idées plein la tête. 

Un jour qu'elle rentre de shopping, Olivia est surprise par un pluie diluvienne, avec traînée de boue sur la chaussée, et percute une voiture de police avant de tomber dans les pommes. Verdict : une épaule démise et quinze jours d'immobilité forcée. Ouille. Au passage, elle retrouve pour ange gardien son premier amour, Rafe Russo, désormais adjoint du shérif. 

Oui, on nous l'a déjà fait : le vilain garçon, revenu du front, désormais repenti. Rafe est, de plus, décrit comme bougrement sexy et ténébreux. On trépigne d'impatience, salive aux lèvres, mais ce serait vite s'emballer car notre charmant petit couple va s'avérer d'un ennui... je vous jure, j'ai été déçue. Carrément frustrée.

Handicapée avec son bras, la tête vaseuse, Olivia étouffe sous les attentions et ne sait plus trop ce qu'elle veut (son père vient de mourir, lui laissant une montagne de soucis en guise d'héritage). Rafe ne cesse de la couver et souhaite se racheter (il lui a brisé le cœur en disparaissant sans explication), mais la prévient que leur vieux béguin est mort et enterré. Plus d'espoir à attendre. Youpi.

On se demande alors ce qu'il faut attendre de cette romance, si ce n'est une échappée bucolique, avec papotages entre copines, et des hommes virils qui bricolent torse nu dans le jardin. J'ai souvent souri, mais trop soupiré. Car c'est loin, très loin, d'être émoustillant. Juste lisse, gentillet, affectueux, dégoulinant d'émotion. Le cadre est charmant, les personnages très attachants mais j'aurais souhaité que ça ronronne un peu moins et que le dénouement ne survienne pas aussi vite.

Harlequin, coll. Sagas, Août 2015 - traduit par Juliette Bouchery (Butterfly Cove)

24 septembre 2015

Le Choix de Nina (Blackberry Island #3) de Susan Mallery

Le Choix de Nina: T3 - Blackberry Island   Evening Stars (Blackberry Island, #3)

Je ne vous cache pas mon amour pour les petites villes américaines où je ne cesse de poser mes valises en contemplant la vie qui passe... Cette fois, direction Blackerry Island chez la famille Wentworth.

Je demande la fille aînée - Nina, 30 ans, infirmière, célibataire, dévouée à ses proches. C'est elle qui a financé les études de sa sœur et qui tient la maison debout, car leur mère refuse toute responsabilité (elle se couvre derrière le syndrome Peter Pan). Nina est loin d'avoir une vie fantastique, mais se croit indispensable.

Tout fout le camp quand débarque la frangine - Averil, en pleine crise existentielle, ainsi que deux charmants prétendants qui vont se chamailler pour elle. (« On n'est pas dans Twilight. Personne ne me force à choisir un homme. ») C'est pourtant le cas. Entre Kyle et Dylan, le beau pilote de chasse et le médecin de retour au bercail, le cœur de Nina balance. 

Et j'aurais tant voulu que ça swingue sans retenue, que ça court dans tous les sens, que ça envoie des fleurs, des étoiles, des étincelles. Sauf qu'au final cela reste très raisonnable et doucereux. Du genre, histoire sentimentale, basée sur les relations familiales, avec pour contexte les secondes chances et les rêves à conquérir.

J'aurais pu mordre à l'hameçon, mais je n'ai pas été séduite par les personnages. Les filles Wentworth sont toutes exaspérantes, les représentants mâles sont fades, sans intérêt (et on notera assez vite la préférence de l'auteur pour le candidat à élire). Je suis globalement déçue, mais j'ai tout de même lu le bouquin en entier - comme quoi, tout n'est pas à jeter non plus. 

Harlequin, coll. Sagas / Août 2015 ♦ Traduit par Dominique Truffandier (Evening Stars)

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