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“Those who don't believe in magic will never find it.” (Roald Dahl)

12 septembre 2015

Un coeur indomptable, de Victoria Dahl

Victoria Dahl plante sa nouvelle série dans une petite ville américaine - Jackson Hole, dans le Wyoming - qui est aussi le pays des santiags, des Stetson et des cowboys. Et là je vous vois hausser le sourcil en guise d'acquiescement. Hmm... ^-^

Ce livre, en fait le 3ème tome (après Pas si sage et Un destin rebelle), peut être lu de façon totalement indépendante.

Charlie Allington, éclaboussée par une magouille financière, voit sa carrière brisée. Aussi, a-t-elle accepté de rentrer au pays pour superviser la surveillance d'un nouveau complexe hôtelier tenu par le mari d'une ancienne amie. Mais la jeune femme n'est pas du genre à ramper de contrition et affiche un tempérament fort et indépendant, jusque dans sa vie personnelle.

Alors qu'elle débarque au Haras, la pension tenue par Rayleen, une vieille bique grincheuse mais très drôle, Charlie découvre que son nouveau voisin n'est autre que Walker Pearce, qu'elle connaît depuis le lycée et qu'elle a toujours trouvé bougrement sexy. Tout naturellement, elle se met à flirter avec lui, se la joue libre et désinhibée et succombe rapidement à ses charmes, et vice versa.

Walker est un bon gars, attachant, sympathique et cavaleur. Lui aussi est à la croisée des chemins et se recherche sur le plan professionnel. Rabroué par son père parce qu'il est dyslexique, Walker sous-estime son potentiel et refuse de saisir toute nouvelle opportunité autre qu'être gardien de vaches dans un ranch.

Sa relation avec Charlie est avant tout charnelle et passionnée. Ces deux-là sont complices et s'entendent à merveille, sauf qu'ils se voilent la face en filtrant ce qu'ils vivent et ressentent sincèrement l'un pour l'autre, en plus de cacher des petits secrets non avouables sur leur passé.

J'ai franchement beaucoup aimé les débuts de l'histoire, l'humour, les personnages, le cadre et l'ambiance. C'était génial ! On bascule vite dans la gaudriole - avis aux amateurs, c'est très, très sexy - même si j'aurais voulu davantage de séduction ou de sensibilité pour dire que ce n'est pas juste « du sexe pour du sexe ». L'histoire opère dans la dernière partie un virement plus solennel, pas très folichon, mais l'épilogue est craquant à souhait.

Il me tarde de retourner au pays des cowboys !

Harlequin / coll. Sagas ♦ août 2015 ♦ Traduit par Isabel Wolff-Perry (So Tough To Tame)

SAGAS : Une nouvelle collection à ne pas manquer ! Découvrez aujourd’hui « Pas si sage… »

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11 septembre 2015

Les gens heureux lisent et boivent du café, par Agnès Martin-Lugand

 

Ah, l'Irlande ! ...

 

Je me méfiais de ce roman à succès, m'attendant à une histoire sirupeuse et larmoyante - les prémices réservant déjà de bonnes scènes mélodramatiques (Diane perd son mari et sa fille dans un accident de voiture). Après quoi, on voit la jeune femme s'effondrer et refuser de vivre sans eux. Elle s'enferme un an chez elle, ne va plus bosser et accepte la seule présence de son meilleur ami Félix.

Puis, sur un coup de tête, elle court se réfugier dans un coin paumé en Irlande. À Mulranny. Diane passe de longues heures à errer sur la lande sauvage ou sur la plage, noyant son chagrin sous les embruns et le vent frigorifiant. Elle y fait aussi la rencontre de gens charmants et conviviaux, ainsi que de son voisin - Edward - qui, par son attitude rustre et malpolie, va la tirer de sa léthargie.

Je ne m'attendais pas à un roman époustouflant, donc j'estime ne pas avoir été trompée sur la marchandise : la lecture a été agréable et purement distrayante ! J'ai néanmoins quelques réserves...

Là où d'autres s'émoustillent sur les interactions volcaniques entre Diane et son partenaire, j'avoue une certaine lassitude et la sensation d'un scénario prémâché. Leurs chamailleries incessantes m'ont paru forcées et pas très crédibles. Et cette Megan qui surgit de nulle part ? Franchement risible et d'une utilité sans queue ni tête.

Bref, j'avais matière à pester contre cette histoire banale et stéréotypée mais j'ai tellement adoré être transportée sur cette magnifique terre irlandaise que j'ai tout gobé, tout absorbé, en pinçant le nez aussi (dingue comme la consommation abusive de tabac est banalisée dans le roman) et ne regrette absolument pas d'avoir cédé à la curiosité. 

Pocket / Juin 2014 ♦ Michel Lafon / Juin 2013

 

 

Sans doute l'auteur a-t-elle voulu se réconcilier avec son public en leur concoctant cette suite et leur donner des nouvelles de Diane. 

Trois ans ont passé, notre parisienne a fait du chemin. Elle va bien, merci. Son travail au café littéraire occupe l'essentiel de son temps, jusqu'à ce qu'elle cède aux insistances de Félix - rencontrer des hommes, à nouveau. Et bim, elle tombe sous le charme d'Olivier. Calme, rassurant, patient.

Par contre, Diane a développé une phobie des enfants, ne peut plus les voir en pâture et panique dès qu'elle se trouve en leur présence. Le souvenir de sa fille est trop fort, limite étouffant. Et puis bam, l'Irlande s'invite de nouveau à sa porte. Il est temps pour Diane de retrouver ses amis et de solder définitivement ses comptes (*Edward*). Boum ! 

Ce livre ne déroge pas au plaisir d'une lecture simple, agréable et distrayante. Par contre, qu'est-ce que ça verse dans le mélo ! Pfiou, ça colle aux doigts et ça titille exprès la glande lacrymale... C'était trop. Je ne me sentais plus en empathie. Pour moi, cette suite n'avait pas lieu d'être, elle existe « pour la forme » mais est parfaitement dispensable.

Michel  Lafon / Avril 2015

8 septembre 2015

Plus loin, plus près, de Hannah Harrington

Effondrée par le suicide de sa sœur, qu'elle ne comprend pas et n'accepte pas, Harper décide de partir avec l'urne de June, traverser le pays jusqu'en Californie pour y déverser les cendres dans l'océan. C'est seulement en compagnie de sa meilleure amie et d'un type croisé par hasard qu'aura lieu cette escapade empreinte de musique, de rires et de larmes.

On a là un roman d'une très grande sensibilité, avec des mots qui sonnent vrais et qui font du bien.
De l'amitié, ciment de la vie, et une famille en déroute.
Des silences qui font mal, ou qui font peur.
Des non-dits à creuser.
Et il y a l'amour pour combattre la mort.
Tout ça au rythme des kilomètres avalés, dans une fourgonnette surnommée Joplin.


C'est super agréable à lire. L'histoire est exaltante, débordante de joie et de tristesse, elle procure aussi une énergie positive. Et on en ressort galvanisé par cette vitalité et cette soif de survie. Une très jolie rencontre.

Mosaïc / Mai 2015 ♦ Traduit par Barbara Versini (Saving June)

Roadtrip

8 septembre 2015

À un fil, de Rainbow Rowell

Georgie tient la chance de sa vie en décrochant un contrat pour son premier feuilleton TV, en coécriture avec son ami Seth. Elle doit hélas renoncer à ses projets de vacances et ne pas passer Noël en famille. Son mari Neal et leurs deux filles partent sans elle, la laissant plus désemparée que jamais. Georgie court se réfugier chez sa mère et multiplie les tentatives de joindre Neal, qui ne répond pas à ses coups de fil.

Un soir de désespoir, elle l'appelle depuis le vieux téléphone jaune de son adolescence, celui planqué dans sa chambre. Et le miracle s'accomplit, Neal est en ligne, aussi malheureux et désemparé qu'elle, et lui marmonne : « Je n'ai pas envie de rompre avec toi, pas maintenant. Pas ce soir, en tout cas. Ce soir, j'ai envie de faire comme si tout le reste n'existait pas. J'ai envie d'être amoureux de toi. »

Avant d'en découvrir davantage, le roman confirme son potentiel douillet et adorable en proposant une histoire aussi tendre et touchante que possible. On a deux personnages en perte de vitesse, qui s'aiment, c'est évident, mais qui accusent quinze ans d'une vie à deux où le malaise a fini par s'installer. Ni l'un ni l'autre ne se sentent heureux. Comment ont-ils pu en arriver là ?

Réalisant que Georgie parle au bout du fil avec le Neal de sa jeunesse, elle saisira l'occasion de "soigner" son couple en cernant la source du problème, devenue le poison de sa vie actuelle. Elle remontera aussi le fil du temps en ressassant sa rencontre avec Neal et les débuts de leur relation balbutiante, mais riche en émotions.

Rainbow Rowell nous offre une vision romantique et magique de l'amour, à laquelle on a aussi très envie d'y croire, et qui nous berce de douces illusions. Seul bémol, je ne me suis jamais sentie en communion avec les personnages. Et l'attitude de Neal m'a souvent agacée. Sans quoi, cela reste une jolie lecture et un doux moment à partager.

Milady / Janvier 2015 ♦ Traduit par Benjamin Mallais (Landline)

Phone

8 septembre 2015

La Bibliothèque des cœurs cabossés, de Katarina Bivald

Tout commence par les lettres que s’envoient Sara Lindqvist, jeune libraire suédoise qui ne vit que pour les livres, et Amy Harris, soixante-cinq ans, vieille dame cultivée et solitaire, de Broken Wheel, dans l’Iowa. Après deux ans d’échanges et de conseils sur la littérature et sur la vie, Sara décide de rendre visite à Amy. Mais, à peine arrivée, elle apprend avec stupeur qu’Amy est morte.

Se retrouvant seule et perdue dans cette étrange petite ville, Sara reçoit néanmoins un accueil bienveillant de la part des habitants. Ils l'installent dans la maison d'Amy, lui offrent du café, ses repas et un chauffeur pour la conduire partout où elle le désire. Du désarroi, Sara plonge dans l'euphorie. Pour la première fois de sa vie, elle considère Broken Wheel comme un véritable foyer et se sent entourée d'amis qui sont prêts à la suivre dans ses projets loufoques (ouvrir une librairie).

J'ai tout de suite su qu'entre ce livre et moi allait naître une grande histoire d'amour ! C'était une évidence, au vu des ingrédients réunis pour me raconter cette jolie histoire, sans prétention, si ce n'est de me dorloter pendant 13 heures d'affilée (durée d'écoute du livre audio). Quel régal. J'ai été happée par l'ambiance de cette petite ville, misérable de prime abord, et sa communauté excentrique mais attachante. Comme nous, Sara va peu à peu découvrir le potentiel de Broken Wheel et ne plus avoir envie de la quitter.

Voilà qui nous offre des pages et des pages d'une intrigue gentillette et peu sensationnelle, sauf qu'elle fait du bien et vous conforte dans l'idée que l'amour des livres peut sauver une vie ! ;-) On découvre aussi une histoire de solidarité, d'amour et d'amitié, une histoire empreinte d'émotion, de sentiments et de partage. Bref, c'est un bon gros bouquin qui vous donne la sensation que le monde est un peu plus fou, étrange et beau lorsqu'on relève les yeux. J'ai adoré.

Audiolib / Août 2015 ♦ Texte lu par Kelly Marot (durée : 13 h) ♦ Traduit du suédois par Carine Bruy (Läsarna i Broken Wheel rekommenderar)

alone

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7 septembre 2015

Darcy, what else ? de Teri Wilson

Cette réécriture trop romancée d'Orgueil et Préjugés a été pour moi un échec. 

Elizabeth Scott, américaine de 30 ans, célibataire, a tiré un trait sur les hommes. Tous des goujats ! Surtout les plus fortunés, comme ce Grant Markham, qui fait pression sur le conseil d'administration de son école privée pour la renvoyer. De dépit, elle décide de consacrer toute sa passion à son chien - un adorable Cavalier King Charles - qu'elle présente pour la première fois à un concours. Mais le nouveau membre du jury, venu tout exprès d'Angleterre, un certain Donovan Darcy, la traite avec dédain et snobisme. 

Après quoi, Elizabeth s'envole pour l'Angleterre où elle vient de décrocher un poste de nounou pour chiens chez ses amis. Son installation dans South Kensington est un rêve éveillé. Exit ses discours acrimonieux sur les gens pleins aux as, elle plane sur un petit nuage et oublie sa rencontre houleuse avec Donovan, dont elle a surpris la discussion au cours de laquelle il la jugeait « quelconque »... Et pourtant, qu'elle n'est pas sa surprise quand elle découvre que son voisin d'en face n'est autre que ce gentleman bouffi de préjugés ! 

Il manque finalement à l'histoire de la subtilité, de la finesse, du charme et une certaine forme de crédibilité. Car il y a d'emblée un couac entre l'attitude guindée des personnages (et le prétendu rôle qu'on cherche à leur donner) et leur penchant sexuel qui submerge leurs émotions. Au lieu de se conformer à une attitude glaciale et distante - son modèle n'est autre que miss Bennet, ne l'oublions pas, Elizabeth tombe en pâmoison devant le regard ténébreux, le torse musclé et la stature impressionnante de Darcy. Hum.

L'adaptation est donc bancale et passablement risible. De plus, toutes les scènes se passant autour du concours canin sont à côté de la plaque. Le trait est forcé et la sexytude du héros chute en flèche. Même Elizabeth est décevante - soupe au lait et envieuse. 

Cette lecture a donc manqué de saveur, les personnages de charisme et d'humour, bref rien pour sauver cette intrigue qui s'accroche désespérément aux grandes lignes du classique de Jane Austen sans en saisir l'essence même !

Published February 2015 by Harlequin

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6 septembre 2015

A un détail près (Blue Heron, #1), de Kristan Higgins

Faith Holland décide de rentrer au bercail pour affronter ses vieux démons (un fiancé gay qui l'a plantée devant l'autel) pour ensuite trouver l'homme de sa vie. Cela implique également de revoir Levi Cooper, désormais le chef de la police locale, ancien héros de guerre et meilleur ami de son ex, à l'origine du sabotage de son mariage.

Ces deux-là ne se portent pas une estime folle, mais font contre mauvaise fortune bon cœur. Amenés à se croiser souvent, parfois dans des situations embarrassantes (la scène des toilettes !), ils génèrent par leurs dialogues de chouettes moments de lecture qui font mouche. C'est piquant, drôle et ça distille une intensité sexuelle appréciable, car jamais racoleuse.

Et c'est ce que j'aime tant dans les livres de K. Higgins, qui sont avant tout des comédies romantiques, brassant des valeurs traditionnelles, des couples charmants et des intrigues simples mais efficaces. (L'auteur fustige par deux fois une célèbre saga aux nuances grisâtres...) ☺ 

J'ai adoré me promener dans les rues de Manningsport, avaler un café chez Lorelei ou dévorer des nachos chez Colleen. Je me sentais comme chez moi. Kate est une héroïne moderne, loin d'être parfaite, avec son physique moelleux et sa vieille peur de finir seule. Elle a besoin de reprendre confiance en elle en chassant son sentiment de culpabilité depuis la mort de sa mère. 

Et donc, Levi... taciturne et renfrogné, traumatisé par son passé, incapable de se confier aux autres, a lui aussi du travail à accomplir pour laisser libre cours à sa corde sensible. L'alchimie au sein du couple est réelle, touchante et pleine d'allant. Autour d'eux gravite l'imposante et infatigable famille Holland qui, par leurs anecdotes et leurs frasques, offre un portrait explosif et déjanté !

J'ai barboté dans un bouillon de bonheur, entre tendresse, émotion et une avalanche de clichés. J'ai franchement hâte de les retrouver dans les prochains livres à paraître (au moins 4). Et je conclurai sur cette note, que seuls les initiés comprendront, en reconnaissant à Justin Timberlake un “potentiel” insoupçonné ! ^-^ 

éditions Mosaïc / Juin 2015 ♦ Traduit par Karine Xaragai (The Best Man)

31 juillet 2015

La Ville orpheline, de Victoria Hislop

Été 1972. La ville de Famagouste, à Chypre, héberge la station balnéaire la plus enviée de la Méditerranée. Le couple Papacosta fête l'inauguration de son complexe hôtelier, le Sunrise, avec faste. L'avenir leur apparaît radieux et ambitieux. Pourtant, deux ans plus tard, le pays sombre dans le chaos, avec un putsch militaire qui va diviser l'île peuplée de communautés grecques et turques. On suit alors deux familles voisines, les Georgiou et les Özkan, tentant de survivre dans la ville enclavée où ils ont choisi de se cacher. 

Tristesse et mélancolie composent l'essentiel de cette histoire, mais sa puissance romanesque demeure remarquable. J'ai été enveloppée par les descriptions de ce décor de rêve (le soleil, les plages dorées, les complexes hôteliers et les boîtes de nuit). C'était magique, franchement dépaysant ! Quand la situation tourne au vinaigre, j'ai été autant tenue en haleine par la tension dramatique et le destin des familles croisées. Ce titre ne possède peut-être pas les mêmes atouts que L'île des oubliés, mais cette escapade sur l'île chypriote n'en demeure pas moins captivante.

Traduit par Alice Delarbre pour les éditions Les Escales (The Sunrise)

Kyrenia-Harbour-in-North-Cyprus

31 juillet 2015

Rue du Bonheur, d'Anna Fredriksson

Johanna est divorcée depuis neuf ans et élève seule ses deux filles dans leur appartement familial, Rue du Bonheur. Après bien des déboires, elle remporte le pactole au Loto et décide de tout plaquer pour s'installer à Stockholm. Elle achète un superbe loft dans le même immeuble que son ex, Calle, souhaitant ainsi que Sara et Agnes passent plus de temps avec leur père. Celui-ci a radicalement changé de vie, désormais dentiste, avec des revenus conséquents, il vit avec une jeune femme brillante, Fanny, qui ignore tout de son passé.

La routine des uns et des autres va alors être gravement bousculée, pour le bien des enfants, et pour l'inconfort des adultes. Chacun va tenter de trouver sa place au sein de cette nouvelle famille recomposée et ajuster leur cadre de vie, leurs ambitions et leurs attentes. L'histoire laisse finalement peu de place aux rêves et aux paillettes car l'ambiance est assez pesante, engluée dans un vaste champ d'amertume et de regret. Je n'ai, de plus, pas su m'attacher aux personnages, ni à leurs parcours.

Avec un titre aussi féerique, j'imaginais une lecture plus avenante... Mais l'histoire est loin d'être idyllique ! N'ayant pas reçu ma dose nécessaire de crème trop sucrée, j'en sors fort désappointée. J'ai comme été trompée sur la marchandise, je suis un peu déçue.

Denoël, Collection Histoire romanesque / Mai 2014 ♦ Traduit du suédois par Carine Bruy [Lyckostigen]

erica falck

31 juillet 2015

Le premier jour du reste de ma vie, de Virginie Grimaldi

Marie est à un tournant de sa vie : à 40 ans, déçue de sa vie de couple, elle s'embarque dans une croisière réservée aux célibataires, pour parcourir le monde pendant trois mois. Elle fait rapidement la connaissance de Camille et Anne, qui ont pour point commun d'être aussi à une période charnière de leur existence. Et ainsi de s'échanger des confessions sur leur vie intime, leur avenir sentimental, leurs frustrations, leurs envies et leurs peurs...

Mais l'histoire se révèle étonnamment joyeuse et enlevée ! On ressent un élan de tendresse et de sympathie pour ces trois copines, au point de s'imaginer à leurs côtés, calée dans un transat, un cocktail à la main, blablatant sur les hommes jusqu'à n'en plus pouvoir. C'est super rafraîchissant, en plus d'égrener le roman de propos sensibles, vrais et touchants. Sous le vernis de la comédie, se cache une histoire profonde et attachante, qu'on savoure pleinement.

Même JJ Goldman s'invite à la fête ! C'est vous dire comme la surprise est totale. J'ai beaucoup aimé, au-delà du cadre, de la promesse d'évasion et des rêves éparpillés. C'est une lecture attendrissante, qui met du baume au cœur. Je recommande, sincèrement.

City éditions / Janvier 2015

My new life

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