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“Those who don't believe in magic will never find it.” (Roald Dahl)
13 septembre 2015

Moi & Moi - Vice Versa, par Sarah Mlynowski

Gabrielle se trouve face à un choix cornélien : accepter un nouveau job à New York ou rester à Phoenix avec son fiancé qui refuse une relation longue distance. Pourquoi choisir ? Elle prie tous les saints de lui octroyer ce rêve insensé de mener en parallèle ces deux vies idylliques. Ne cherchez pas à comprendre, ça fonctionne ! Sitôt qu'elle tombe de sommeil, elle se retrouve dans l'une ou l'autre existence.

Certes, c'est assez perturbant. Surtout qu'un fossé va très vite se creuser entre ce que vit Gabby à Manhattan ou en Arizona. D'un côté, sa carrière est florissante. La jeune femme prend confiance en elle. Elle est forte, combative et sûre d'elle. Par contre, elle partage son appart avec une colocataire hystérique et rumine son avenir sentimental avec amertume.

De l'autre côté, Gabrielle se voit embarquer dans les préparatifs d'un mariage qu'elle ne contrôle plus. C'est sa belle-mère qui gère tout et lui impose ses goûts. Son fiancé s'écrase. Gabby se sent incomprise et délaissée. Est-il juste pour une femme de devoir choisir entre l'amour et sa carrière pour s'épanouir ? C'est terriblement frustrant.

Sarah Mlynowski impose du rythme et de la fantaisie à son récit, et heureusement quelques séquences comiques (la soirée avec Brad ou le Noël empoisonné par des cadeaux peu judicieux), pour soulager la dose de stress que nous inspire cette histoire. On en aurait presque le tournis, en plus d'avoir les nerfs à fleur de peau.

Par bonheur, la balance est équilibrée, chaque situation présentant ses qualités et ses défauts. La décision finale n'en est que plus satisfaisante. Je ne suis sans doute pas fan du fiancé (fils à maman) mais j'ai été emportée tout du long dans cette comédie dynamique et enjouée. Une chouette surprise, agréable à lire !

Publié en Juin 2015 par Harlequin / coll. &H (1ère édition 2006) ♦ Traduit par Nadine Ginape-Mercier (
Me vs. Me)

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12 septembre 2015

Mêlée à deux, par Angéla Morelli

Les éditions "Harlequin" ont décidé de célébrer la coupe du monde de rugby (qui va débuter en Angleterre) en publiant 9 romances érotiques 100% Sexy rugby. ☺

Mêlée à deux

Eugénie mène une existence monacale dans la campagne de Montauban, auprès de sa tante Mila, qui tient une maison d'hôte. Leur tranquillité est soudain mise à rude épreuve en voyant débarquer sept rugbymen et leurs tablettes de chocolat. Comment ne pas tomber en pâmoison ?

Eugénie, elle, s'écroule dans une cagette de tomates... Et c'est le séduisant Rodrigue qui vole à son secours. Sa voix rauque et ses yeux verts vont plus que troubler notre charmante héroïne, qui peut tirer un trait sur sa diète sexuelle ! ;-)

Qu'est-ce que c'est drôle ! La romance, en plus d'être sexy et coquine, se combine à des anecdotes désopilantes qui rendent la lecture tellement légère et agréable. Eugénie a un look improbable (mèches roses dans les cheveux), assume sa geek attitude et jure selon Tolkien (par tous les hobbits du comté !). Elle dévore les livres et roule dans une camionnette aux couleurs de L'homme de Rio.

Autant de détails exubérants qui donnent du pep's à l'histoire ! De toute manière, celle-ci est truffée de références qui prêtent à sourire - le Moldave amateur de bananes - et qui rappelleront aux plus nostalgiques de doux souvenirs.

Le format est certes court, mais bon. Les émotions, le romantisme et les galipettes sont au rendez-vous. On sourit et on glousse tout du long. C'était comme déguster une friandise sans se soucier des calories qui viendront se nicher sur vos cuisses ! ^-^

Harlequin / coll. HQN ♦ Disponible le 18 septembre uniquement en ebook.

              

 

12 septembre 2015

Un coeur indomptable, de Victoria Dahl

Victoria Dahl plante sa nouvelle série dans une petite ville américaine - Jackson Hole, dans le Wyoming - qui est aussi le pays des santiags, des Stetson et des cowboys. Et là je vous vois hausser le sourcil en guise d'acquiescement. Hmm... ^-^

Ce livre, en fait le 3ème tome (après Pas si sage et Un destin rebelle), peut être lu de façon totalement indépendante.

Charlie Allington, éclaboussée par une magouille financière, voit sa carrière brisée. Aussi, a-t-elle accepté de rentrer au pays pour superviser la surveillance d'un nouveau complexe hôtelier tenu par le mari d'une ancienne amie. Mais la jeune femme n'est pas du genre à ramper de contrition et affiche un tempérament fort et indépendant, jusque dans sa vie personnelle.

Alors qu'elle débarque au Haras, la pension tenue par Rayleen, une vieille bique grincheuse mais très drôle, Charlie découvre que son nouveau voisin n'est autre que Walker Pearce, qu'elle connaît depuis le lycée et qu'elle a toujours trouvé bougrement sexy. Tout naturellement, elle se met à flirter avec lui, se la joue libre et désinhibée et succombe rapidement à ses charmes, et vice versa.

Walker est un bon gars, attachant, sympathique et cavaleur. Lui aussi est à la croisée des chemins et se recherche sur le plan professionnel. Rabroué par son père parce qu'il est dyslexique, Walker sous-estime son potentiel et refuse de saisir toute nouvelle opportunité autre qu'être gardien de vaches dans un ranch.

Sa relation avec Charlie est avant tout charnelle et passionnée. Ces deux-là sont complices et s'entendent à merveille, sauf qu'ils se voilent la face en filtrant ce qu'ils vivent et ressentent sincèrement l'un pour l'autre, en plus de cacher des petits secrets non avouables sur leur passé.

J'ai franchement beaucoup aimé les débuts de l'histoire, l'humour, les personnages, le cadre et l'ambiance. C'était génial ! On bascule vite dans la gaudriole - avis aux amateurs, c'est très, très sexy - même si j'aurais voulu davantage de séduction ou de sensibilité pour dire que ce n'est pas juste « du sexe pour du sexe ». L'histoire opère dans la dernière partie un virement plus solennel, pas très folichon, mais l'épilogue est craquant à souhait.

Il me tarde de retourner au pays des cowboys !

Harlequin / coll. Sagas ♦ août 2015 ♦ Traduit par Isabel Wolff-Perry (So Tough To Tame)

SAGAS : Une nouvelle collection à ne pas manquer ! Découvrez aujourd’hui « Pas si sage… »

11 septembre 2015

Les gens heureux lisent et boivent du café, par Agnès Martin-Lugand

 

Ah, l'Irlande ! ...

 

Je me méfiais de ce roman à succès, m'attendant à une histoire sirupeuse et larmoyante - les prémices réservant déjà de bonnes scènes mélodramatiques (Diane perd son mari et sa fille dans un accident de voiture). Après quoi, on voit la jeune femme s'effondrer et refuser de vivre sans eux. Elle s'enferme un an chez elle, ne va plus bosser et accepte la seule présence de son meilleur ami Félix.

Puis, sur un coup de tête, elle court se réfugier dans un coin paumé en Irlande. À Mulranny. Diane passe de longues heures à errer sur la lande sauvage ou sur la plage, noyant son chagrin sous les embruns et le vent frigorifiant. Elle y fait aussi la rencontre de gens charmants et conviviaux, ainsi que de son voisin - Edward - qui, par son attitude rustre et malpolie, va la tirer de sa léthargie.

Je ne m'attendais pas à un roman époustouflant, donc j'estime ne pas avoir été trompée sur la marchandise : la lecture a été agréable et purement distrayante ! J'ai néanmoins quelques réserves...

Là où d'autres s'émoustillent sur les interactions volcaniques entre Diane et son partenaire, j'avoue une certaine lassitude et la sensation d'un scénario prémâché. Leurs chamailleries incessantes m'ont paru forcées et pas très crédibles. Et cette Megan qui surgit de nulle part ? Franchement risible et d'une utilité sans queue ni tête.

Bref, j'avais matière à pester contre cette histoire banale et stéréotypée mais j'ai tellement adoré être transportée sur cette magnifique terre irlandaise que j'ai tout gobé, tout absorbé, en pinçant le nez aussi (dingue comme la consommation abusive de tabac est banalisée dans le roman) et ne regrette absolument pas d'avoir cédé à la curiosité. 

Pocket / Juin 2014 ♦ Michel Lafon / Juin 2013

 

 

Sans doute l'auteur a-t-elle voulu se réconcilier avec son public en leur concoctant cette suite et leur donner des nouvelles de Diane. 

Trois ans ont passé, notre parisienne a fait du chemin. Elle va bien, merci. Son travail au café littéraire occupe l'essentiel de son temps, jusqu'à ce qu'elle cède aux insistances de Félix - rencontrer des hommes, à nouveau. Et bim, elle tombe sous le charme d'Olivier. Calme, rassurant, patient.

Par contre, Diane a développé une phobie des enfants, ne peut plus les voir en pâture et panique dès qu'elle se trouve en leur présence. Le souvenir de sa fille est trop fort, limite étouffant. Et puis bam, l'Irlande s'invite de nouveau à sa porte. Il est temps pour Diane de retrouver ses amis et de solder définitivement ses comptes (*Edward*). Boum ! 

Ce livre ne déroge pas au plaisir d'une lecture simple, agréable et distrayante. Par contre, qu'est-ce que ça verse dans le mélo ! Pfiou, ça colle aux doigts et ça titille exprès la glande lacrymale... C'était trop. Je ne me sentais plus en empathie. Pour moi, cette suite n'avait pas lieu d'être, elle existe « pour la forme » mais est parfaitement dispensable.

Michel  Lafon / Avril 2015

8 septembre 2015

Plus loin, plus près, de Hannah Harrington

Effondrée par le suicide de sa sœur, qu'elle ne comprend pas et n'accepte pas, Harper décide de partir avec l'urne de June, traverser le pays jusqu'en Californie pour y déverser les cendres dans l'océan. C'est seulement en compagnie de sa meilleure amie et d'un type croisé par hasard qu'aura lieu cette escapade empreinte de musique, de rires et de larmes.

On a là un roman d'une très grande sensibilité, avec des mots qui sonnent vrais et qui font du bien.
De l'amitié, ciment de la vie, et une famille en déroute.
Des silences qui font mal, ou qui font peur.
Des non-dits à creuser.
Et il y a l'amour pour combattre la mort.
Tout ça au rythme des kilomètres avalés, dans une fourgonnette surnommée Joplin.


C'est super agréable à lire. L'histoire est exaltante, débordante de joie et de tristesse, elle procure aussi une énergie positive. Et on en ressort galvanisé par cette vitalité et cette soif de survie. Une très jolie rencontre.

Mosaïc / Mai 2015 ♦ Traduit par Barbara Versini (Saving June)

Roadtrip

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8 septembre 2015

À un fil, de Rainbow Rowell

Georgie tient la chance de sa vie en décrochant un contrat pour son premier feuilleton TV, en coécriture avec son ami Seth. Elle doit hélas renoncer à ses projets de vacances et ne pas passer Noël en famille. Son mari Neal et leurs deux filles partent sans elle, la laissant plus désemparée que jamais. Georgie court se réfugier chez sa mère et multiplie les tentatives de joindre Neal, qui ne répond pas à ses coups de fil.

Un soir de désespoir, elle l'appelle depuis le vieux téléphone jaune de son adolescence, celui planqué dans sa chambre. Et le miracle s'accomplit, Neal est en ligne, aussi malheureux et désemparé qu'elle, et lui marmonne : « Je n'ai pas envie de rompre avec toi, pas maintenant. Pas ce soir, en tout cas. Ce soir, j'ai envie de faire comme si tout le reste n'existait pas. J'ai envie d'être amoureux de toi. »

Avant d'en découvrir davantage, le roman confirme son potentiel douillet et adorable en proposant une histoire aussi tendre et touchante que possible. On a deux personnages en perte de vitesse, qui s'aiment, c'est évident, mais qui accusent quinze ans d'une vie à deux où le malaise a fini par s'installer. Ni l'un ni l'autre ne se sentent heureux. Comment ont-ils pu en arriver là ?

Réalisant que Georgie parle au bout du fil avec le Neal de sa jeunesse, elle saisira l'occasion de "soigner" son couple en cernant la source du problème, devenue le poison de sa vie actuelle. Elle remontera aussi le fil du temps en ressassant sa rencontre avec Neal et les débuts de leur relation balbutiante, mais riche en émotions.

Rainbow Rowell nous offre une vision romantique et magique de l'amour, à laquelle on a aussi très envie d'y croire, et qui nous berce de douces illusions. Seul bémol, je ne me suis jamais sentie en communion avec les personnages. Et l'attitude de Neal m'a souvent agacée. Sans quoi, cela reste une jolie lecture et un doux moment à partager.

Milady / Janvier 2015 ♦ Traduit par Benjamin Mallais (Landline)

Phone

8 septembre 2015

La Bibliothèque des cœurs cabossés, de Katarina Bivald

Tout commence par les lettres que s’envoient Sara Lindqvist, jeune libraire suédoise qui ne vit que pour les livres, et Amy Harris, soixante-cinq ans, vieille dame cultivée et solitaire, de Broken Wheel, dans l’Iowa. Après deux ans d’échanges et de conseils sur la littérature et sur la vie, Sara décide de rendre visite à Amy. Mais, à peine arrivée, elle apprend avec stupeur qu’Amy est morte.

Se retrouvant seule et perdue dans cette étrange petite ville, Sara reçoit néanmoins un accueil bienveillant de la part des habitants. Ils l'installent dans la maison d'Amy, lui offrent du café, ses repas et un chauffeur pour la conduire partout où elle le désire. Du désarroi, Sara plonge dans l'euphorie. Pour la première fois de sa vie, elle considère Broken Wheel comme un véritable foyer et se sent entourée d'amis qui sont prêts à la suivre dans ses projets loufoques (ouvrir une librairie).

J'ai tout de suite su qu'entre ce livre et moi allait naître une grande histoire d'amour ! C'était une évidence, au vu des ingrédients réunis pour me raconter cette jolie histoire, sans prétention, si ce n'est de me dorloter pendant 13 heures d'affilée (durée d'écoute du livre audio). Quel régal. J'ai été happée par l'ambiance de cette petite ville, misérable de prime abord, et sa communauté excentrique mais attachante. Comme nous, Sara va peu à peu découvrir le potentiel de Broken Wheel et ne plus avoir envie de la quitter.

Voilà qui nous offre des pages et des pages d'une intrigue gentillette et peu sensationnelle, sauf qu'elle fait du bien et vous conforte dans l'idée que l'amour des livres peut sauver une vie ! ;-) On découvre aussi une histoire de solidarité, d'amour et d'amitié, une histoire empreinte d'émotion, de sentiments et de partage. Bref, c'est un bon gros bouquin qui vous donne la sensation que le monde est un peu plus fou, étrange et beau lorsqu'on relève les yeux. J'ai adoré.

Audiolib / Août 2015 ♦ Texte lu par Kelly Marot (durée : 13 h) ♦ Traduit du suédois par Carine Bruy (Läsarna i Broken Wheel rekommenderar)

alone

7 septembre 2015

Darcy, what else ? de Teri Wilson

Cette réécriture trop romancée d'Orgueil et Préjugés a été pour moi un échec. 

Elizabeth Scott, américaine de 30 ans, célibataire, a tiré un trait sur les hommes. Tous des goujats ! Surtout les plus fortunés, comme ce Grant Markham, qui fait pression sur le conseil d'administration de son école privée pour la renvoyer. De dépit, elle décide de consacrer toute sa passion à son chien - un adorable Cavalier King Charles - qu'elle présente pour la première fois à un concours. Mais le nouveau membre du jury, venu tout exprès d'Angleterre, un certain Donovan Darcy, la traite avec dédain et snobisme. 

Après quoi, Elizabeth s'envole pour l'Angleterre où elle vient de décrocher un poste de nounou pour chiens chez ses amis. Son installation dans South Kensington est un rêve éveillé. Exit ses discours acrimonieux sur les gens pleins aux as, elle plane sur un petit nuage et oublie sa rencontre houleuse avec Donovan, dont elle a surpris la discussion au cours de laquelle il la jugeait « quelconque »... Et pourtant, qu'elle n'est pas sa surprise quand elle découvre que son voisin d'en face n'est autre que ce gentleman bouffi de préjugés ! 

Il manque finalement à l'histoire de la subtilité, de la finesse, du charme et une certaine forme de crédibilité. Car il y a d'emblée un couac entre l'attitude guindée des personnages (et le prétendu rôle qu'on cherche à leur donner) et leur penchant sexuel qui submerge leurs émotions. Au lieu de se conformer à une attitude glaciale et distante - son modèle n'est autre que miss Bennet, ne l'oublions pas, Elizabeth tombe en pâmoison devant le regard ténébreux, le torse musclé et la stature impressionnante de Darcy. Hum.

L'adaptation est donc bancale et passablement risible. De plus, toutes les scènes se passant autour du concours canin sont à côté de la plaque. Le trait est forcé et la sexytude du héros chute en flèche. Même Elizabeth est décevante - soupe au lait et envieuse. 

Cette lecture a donc manqué de saveur, les personnages de charisme et d'humour, bref rien pour sauver cette intrigue qui s'accroche désespérément aux grandes lignes du classique de Jane Austen sans en saisir l'essence même !

Published February 2015 by Harlequin

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6 septembre 2015

A un détail près (Blue Heron, #1), de Kristan Higgins

Faith Holland décide de rentrer au bercail pour affronter ses vieux démons (un fiancé gay qui l'a plantée devant l'autel) pour ensuite trouver l'homme de sa vie. Cela implique également de revoir Levi Cooper, désormais le chef de la police locale, ancien héros de guerre et meilleur ami de son ex, à l'origine du sabotage de son mariage.

Ces deux-là ne se portent pas une estime folle, mais font contre mauvaise fortune bon cœur. Amenés à se croiser souvent, parfois dans des situations embarrassantes (la scène des toilettes !), ils génèrent par leurs dialogues de chouettes moments de lecture qui font mouche. C'est piquant, drôle et ça distille une intensité sexuelle appréciable, car jamais racoleuse.

Et c'est ce que j'aime tant dans les livres de K. Higgins, qui sont avant tout des comédies romantiques, brassant des valeurs traditionnelles, des couples charmants et des intrigues simples mais efficaces. (L'auteur fustige par deux fois une célèbre saga aux nuances grisâtres...) ☺ 

J'ai adoré me promener dans les rues de Manningsport, avaler un café chez Lorelei ou dévorer des nachos chez Colleen. Je me sentais comme chez moi. Kate est une héroïne moderne, loin d'être parfaite, avec son physique moelleux et sa vieille peur de finir seule. Elle a besoin de reprendre confiance en elle en chassant son sentiment de culpabilité depuis la mort de sa mère. 

Et donc, Levi... taciturne et renfrogné, traumatisé par son passé, incapable de se confier aux autres, a lui aussi du travail à accomplir pour laisser libre cours à sa corde sensible. L'alchimie au sein du couple est réelle, touchante et pleine d'allant. Autour d'eux gravite l'imposante et infatigable famille Holland qui, par leurs anecdotes et leurs frasques, offre un portrait explosif et déjanté !

J'ai barboté dans un bouillon de bonheur, entre tendresse, émotion et une avalanche de clichés. J'ai franchement hâte de les retrouver dans les prochains livres à paraître (au moins 4). Et je conclurai sur cette note, que seuls les initiés comprendront, en reconnaissant à Justin Timberlake un “potentiel” insoupçonné ! ^-^ 

éditions Mosaïc / Juin 2015 ♦ Traduit par Karine Xaragai (The Best Man)

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