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“Those who don't believe in magic will never find it.” (Roald Dahl)
31 octobre 2013

Happy Halloween !

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30 octobre 2013

Pars vite et reviens tard, par Fred Vargas

automne

Pars vite et reviens tard, par Fred Vargas (Audiolib, mars 2012 - texte intégral lu par Thierry Janssen, disponible en format poche : J'ai Lu, octobre 2005)

Retour aux sources avec cet épisode, où Adamsberg vient d'être fraîchement promu commissaire et rencontre sa nouvelle brigade (même qu'il s'emmêle les pinceaux avec le nom de tous ses lieutenants !). C'est l'occasion pour lui de faire la démonstration de ses talents, lorsqu'il rencontre une petite dame craintive qui vient éveiller son attention sur des peintures de 4 à l'envers sur les portes des immeubles, puis lorsqu'une vieille connaissance le met en garde contre la menace d'une épidémie de peste dans les rues de Paris !

C'est certain que d'autres policiers vous enverraient balader ces hurluberlus sans mettre les formes, mais Adamsberg, lui, possède un instinct redoutable. Il ne traite aucun dossier à la légère, certains diront de lui que c'est un excentrique, mais le commissaire a du flair et conclue toujours royalement ses enquêtes. Cette nouvelle intrigue vaut notamment le détour pour son climat d'angoisse latente. Sans mentir, on gobe facilement l'idée qu'un malade tue ses victimes en propageant la peste dans les rues de Paris !!! Alors, vrai ou pas vrai ?

La vie sentimentale d'Adamsberg traverse également une belle tempête, ou gageons que notre commissaire va s'engager dans une belle traversée du désert ! A ce stade, ce serait une juste punition à son comportement trop volage. Non, non, Jean-Baptiste, ce n'est pas la faute de Camille !!! Tu peux toujours supplier ton téléphone de sonner, j'espère qu'il restera muet ! Lecture impeccable de Thierry Janssen, la voix officielle de tous les romans de Fred Vargas chez Audiolib, et franchement ce choix est parfait, indiscutable, ne changez rien !

29 octobre 2013

Crains le pire, par Linwood Barclay

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Crains le pire, par Linwood Barclay (Audiolib, février 2012 - lu par Philippe Sollier /Traduit par Marieke Merand-Surtel, pour les éditions Belfond, 2011. Existe en format poche, chez J'ai Lu.)

C'est l'histoire d'un type, Tim Blake, vendeur de bagnoles, récemment divorcé et père d'une fille de 17 ans, Sydney. Alors que celle-ci est sous sa responsabilité, durant les vacances d'été, période au cours de laquelle elle effectue un job de réceptionniste dans un hôtel, un matin, après un petit-déjeuner houleux, elle claque la porte de l'appartement et ne rentre pas le soir.

Une fugue ? Un enlèvement ? Pire, un meurtre ? Tim Blake est mis k-o. Aussitôt il mobilise toute son énergie pour avoir des réponses, obtenir des indices, secouer la police, interroger les amis de sa fille, écouter la musique de son iPod, créer un site internet pour toucher un plus large public, répondre à des coups de fil, se rendre dans une ville à l'autre bout du pays, espérer, y croire toujours et encore.

La mécanique de l'histoire est en fait parfaitement huilée, puisque l'auteur boucle chacun de ses chapitres sur de nouvelles révélations. A force de s'y attendre, on pourrait croire qu'on n'est plus surpris, qu'on finit par être blasé. Mais c'est tout le contraire, car on se laisse facilement prendre au jeu et on se demande justement sur quelles nouvelles pistes l'auteur va nous lancer. C'est très facile, vous dis-je, les ficelles, les retournements de situation, les enjeux, les personnages... C'est de la bonne cuisine à l'ancienne, en gros, mais c'est super efficace.

On dévore cette lecture et on ne s'en sépare que lorsqu'on connaît le fin mot de l'histoire ! Ce n'est pas très subtil, l'ambiance est simple (on est loin des polars nordiques qui ont toute ma préférence) mais ça reste un vrai bon thriller qui colle aux doigts (ou aux oreilles). De temps en temps, ça ne fait pas de mal. A la technique, Philippe Sollier assure le job et m'a embarquée dans cette intrigue assez glauque, bien flippante et menée à fond de train.

 

- Patty ne me parle jamais de ce qu'elle fait ni de qui elle voit, et je parie qu'elle ne parle de moi à aucun de ses amis non plus. Ou alors, elle ne trouve rien de gentil à dire.
- Vous n'êtes pas très proches.
- Ça, on n'est pas vraiment les Gilmore Girls, s'est-elle esclaffée.

29 octobre 2013

L'armée furieuse, par Fred Vargas

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L'armée furieuse, par Fred Vargas (Audiolib, mai 2011 - lu par Thierry Janssen / J'ai Lu, juin 2013)

C'est mon dernier rendez-vous en date avec Adamsberg, après il me faudra piocher dans les épisodes antérieurs pour retrouver sa fine équipe de bras cassés ! Mais ceci est une autre histoire... Quoi de neuf pour le moment ? Toute la brigade est à cran, depuis le meurtre d'un puissant industriel, brûlé vif dans sa voiture. Le crime porte la marque d'un célèbre incendiaire, que notre commissaire va interpeller et mettre aux arrêts dans ses bureaux, mais suite à un cafouillage monstre, le suspect va se volatiliser !

Et comment réagit notre cher Adamsberg ? En confiant le dossier à son fidèle lieutenant, la déesse Retancourt. De son côté, il part en Normandie où sévit une histoire de fantômes, une vieille légende de soldats vengeurs, qui chevauchent la nuit et zigouillent à tour de bras les ignobles, les traîtres, les impies. Adamsberg est médusé, mais ne baisse pas les bras. De manière générale, on pourrait même dire que notre commissaire a été irradié par des ondes dorées, de celles qui rappellent les lignes subtiles et délicieuses du kouglof au miel !

Ah, ce brave commissaire, jamais avare d'obsessions hors du commun ! C'est comme cette histoire de sucre, “un assaut de sucres en toutes situations”, comme s'il se retrouvait “encerclé par un assaillant multiple, dont les sucres auraient fait des pierres de jet et des murailles”. Bizarre, vous trouvez ? Mais c'est tout à fait ça ! Et encore, je ne vous ai pas tout raconté ! C'est ce qui me plaît dans les romans de Fred Vargas, on y plonge, on s'y perd, on a l'impression d'être hors du temps.

Par contre, pour une fois, j'avais deviné l'issue et compris tous les fils de l'intrigue. L'auteur n'a pas été assez rusée, ou disons qu'elle a peut-être préféré peaufiner son cadre et son atmosphère, au risque de fragiliser son suspense. Finalement, cette histoire au cœur du bocage normand possède le charme, la tendresse et la rudesse des contes racontés au coin du feu, le soir, auprès d'un public envoûté et crédule. Forcément, c'était drôlement bien !

29 octobre 2013

Un lieu incertain, par Fred Vargas

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Un lieu incertain, par Fred Vargas (Audiolib, février 2013, lu par Thierry Janssen / J'ai Lu, septembre 2010)

Encore un fidèle rendez-vous avec le commissaire Adamsberg, dans une enquête criminelle nous baladant entre Londres, Paris et un petit village en Serbie ... Quelle atmosphère particulièrement excitante (mais glauque aussi) ! On croise des cadavres découpés en petits morceaux, des pieds chaussés abandonnés près d'un cimetière, des mythes vampiriques, des vieilles histoires de famille ... Et on assiste aussi à des retours en fanfare de cadavres planqués dans les placards ! Je dis ça, je ne dis rien. Disons que, tout de même, on tombe sur les fesses en apprenant que les anges déchus existent. Ou qu'ils sont tombés directement de l'Enfer.

Adamsberg, dans ce roman, est dépassé par les évènements. Il en voit de toutes les couleurs, de la trahison à la mélancolie, en passant par l'impuissance et le doute. C'est un spectacle assez déprimant, ou plutôt pathétique. Notre homme mériterait parfois qu'on le secoue vertement, car son petit manège nous épuise ! Il est lent, apathique, déboussolé, déconfit. Bouh, quel triste sire ! A côté de ça, l'histoire oscille entre le désenchantement, certes, mais surtout l'angoisse et le suspense. Tant mieux, ça tient en haleine. J'ai d'ailleurs pas mal mordu à l'hameçon, saisissant toutes les perches tendues, avec la conviction intime que je me faisais bêtement berner, mais c'est de bonne guerre.

C'est la quatrième fois, il me semble, que Thierry Janssen accompagne les romans de Fred Vargas en version audio. Franchement, ne changez rien ! C'est la voix parfaite, l'interprétation idéale pour situer et cerner des personnages et lieux aussi flippants que ceux dont l'auteur a le talent de nous concocter. Pour moi, ce rendez-vous a donc été une totale et pleine réussite.

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28 octobre 2013

Et soudain tout change ♥

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Et soudain tout change, par Gilles Legardinier (Fleuve Noir, octobre 2013)

Nous sommes loin des délires clownesques de Demain j'arrête !, toutefois le bonheur de lecture n'aura nullement été amoindri. J'ai une nouvelle fois beaucoup apprécié ce que Gilles Legardinier cherchait à nous raconter, à travers une histoire où tendresse et émotion sont solidement ancrées. Nous suivons donc Camille et sa bande de potes, en dernière année de lycée, quelques mois avant l'épreuve terrible du baccalauréat. Ils sont jeunes, insouciants, ils vivent au jour le jour, ils taquinent leurs profs, ils bûchent à leurs heures perdues, ils ne pensent pas à l'avenir, ils pensent à l'amour, à l'amitié, à la vie en général.

Je pense qu'on devrait tous se retrouver dans ce roman, surtout pour se rappeler ce que c'est que d'avoir 17 ans. Une époque heureuse et insouciante, où on s'imagine être entouré de remparts solides (les amis, la famille, l'amour...).  Et puis, un jour, vos certitudes fichent le camp et c'est le drame. Comment  réagir quand on vous arrache vos ailes ?  En hurlant, en prenant la fuite, en faisant l'autruche, en pétant tout, en vivant encore plus follement, plus intensément ?

C'est un peu tout ça ce qu'on cherche à nous raconter dans ce roman. Tour à tour, il est drôle, il vous donne envie de rire, il vous fait aimer les personnages, et puis la fois d'après il vous noue l'estomac, il vous colle une boule dans la gorge, il vous fait monter les larmes aux yeux. C'est fou comme ce roman possède mille pouvoirs ! Il est sensible, émouvant, poignant, attendrissant, généreux, pétillant, loufoque, insensé, nostalgique... il est tout ça à la fois, et ça fait un bien fou de s'y plonger. J'ai beaucoup, BEAUCOUP aimé ce roman. J'ai aimé toutes les sensations qu'il m'a procuré. J'ai ri et pleuré tout du long. J'en suis sortie bouleversée, mais dans le bon sens du terme.

“Ce qui nous touche peut surgir de n'importe où. Pas besoin de génie. C'est la magie de la vie.”

28 octobre 2013

Demain j'arrête !

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Demain j'arrête ! par Gilles Legardinier (Pocket, avril 2013)

Quelle lecture désopilante ! J'avais complètement zappé ce livre, surtout à cause de sa couverture, mais j'avais calculé que c'était un gros succès. Je n'avais lu aucun résumé, j'ignorais tout de l'histoire, je savais juste que c'était drôle. Alors, j'ai dit, banco ! En route pour l'aventure !

Et tout de suite, j'ai accroché, j'ai gloussé, j'ai reconnu en cette Julie une héroïne épatante et très attachante, c'était une vraie copine, une fille avec qui on aimerait tout de suite se lier, pour se joindre à sa joyeuse bande, pour partager les délires des soirées entre filles, pour vivre de folles épopées nocturnes, des plans d'évacuations de tank noir hyper stylé, pour tomber amoureuse d'un patronyme, pour se coincer la main dans une boîte aux lettres, pour croiser son regard, jour après jour, pour le suivre dans son jogging, ou se payer une filature avec un bonnet péruvien ...

Mais quelle bidonnade ! J'ai plus d'une fois éclaté de rire, toute seule, devant alors expliquer à mon entourage pourquoi je riais autant, et bizarrement ce que je tentais de leur raconter me semblait creux et ridicule, mais tant pis. J'ai dévoré mon livre, c'était mon bien le plus précieux, d'un seul coup, il ne fallait pas m'en détourner, pas m'en séparer. Je voulais encore de l'histoire rocambolesque entre Julie et Ric. C'est tellement bon !

C'est une délicieuse comédie romantique, aux aventures burlesques et aux personnages complètement dingues, une vraie parodie de la vie, mais qu'est-ce que ça fait du bien de lire une sucrerie pareille ! Cela vous procure un sentiment de bonheur pur et immense, c'est simple mais tellement précieux, avec une belle morale à la fin : « Il faut tout espérer, au risque d'être déçu. Il faut tout éprouver au risque d'être blessé, tout donner au risque d'être volé. Ce qui vaut la peine d'être vécu vous met forcément en danger. »

“PS: Ne laissez pas les chats vous convaincre que les bonnets péruviens vous vont bien.”

24 octobre 2013

Très chère Sadie, par Sophie Kinsella ♥♥♥

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Très chère Sadie, par Sophie Kinsella (Pocket, 2013 - traduit par Daphné Bernard)

Cette lecture a été un pur délice ! Lara est une jeune femme de 27 ans, qui traverse une très mauvaise période (son petit ami vient de la larguer par mail et son associée a mis les bouts pour se payer une amourette sous le soleil, sans se soucier du devenir de leur fraîche agence de chasseuses de têtes). En accompagnant ses parents aux funérailles de sa grand-tante Sadie, 105 ans, jamais elle n'aurait imaginé que sa vie allait connaître un revers étourdissant !

Au cours de la cérémonie, plate et sans tralala, Lara se trouve nez à nez avec le fantôme de Sadie, fraîche, pimpante et exubérante. Elle a une vingtaine d'années, un look de garçonne et un sale caractère. Ce qu'elle veut, c'est récupérer son collier fétiche. Elle jure, elle supplie, elle ordonne Lara de tout mettre en œuvre pour le retrouver. Prise d'une impulsion folle, la jeune femme crie à l'assassinat et gagne ainsi un temps précieux avant l'incinération fatale.

Et les voici, tous les deux, Lara et son fantôme, dans les rues de Londres, à tenter d'élaborer un plan d'action et mener une petite enquête brinquebalante (mais absolument jouissive, tellement c'est cocasse !). Lara va aussi céder aux moindres caprices de sa grand-tante, comme de s'habiller comme dans les années folles, inviter un inconnu à danser et flirter avec lui en souvenir du bon vieux temps. Si jamais Lara ne chipote, ou si peu, c'est qu'elle se sent coupable d'avoir négligé Sadie du temps où elle croupissait seule dans sa maison de retraite, sans la moindre visite.

Mais cette aventure lui offrira l'occasion de s'épanouir, d'élargir son réseau relationnel, de tirer un trait sur le passé (out, Josh !) et de tomber amoureuse. Elle découvrira aussi l'étonnante personnalité de sa grand-tante, débroussaillera un secret de famille et résoudra par la même occasion le mystère d'une toile de maître. C'est une lecture qui booste le moral et vous fait vous sentir heureux, l'histoire est pleine d'entrain, avec des situations tendrement farfelues, cela fait un bien fou de s'y plonger, j'ai beaucoup aimé !

24 octobre 2013

Apocalipstick, par Charlotte Marin & Marion Michau ♥

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 Apocalipstick, par Charlotte Marin & Marion Michau (Pocket, 2012) 

Charlotte, bientôt trente ans, vit une liaison avec un homme marié, Richard, un réalisateur qui vient justement de sortir son nouveau film ... qui parle de son histoire avec sa jeune maîtresse, qu'il tourne en ridicule. Le goujat ! Charlotte, pigiste pour un journal de cinéma, se fait un plaisir de défouler sa rage et son désespoir dans un article assassin, en jurant ses grands dieux qu'elle ne veut plus entendre parler de lui.

Dans l'intervalle, la demoiselle a fait la connaissance de Martin, charmant, charmeur et disponible. Charlotte n'écoute que son cœur et savoure son bonheur. Mais disons que la vie n'est pas un long fleuve tranquille, et de nouvelles aventures cocasses et amusantes vont jalonner le récit. Pour notre plus grand plaisir ! Car j'ai dévoré ce livre en deux coups de cuillères à pot. Slurp, c'était délicieux. Je n'ai pas manqué de pouffer en lisant deux, trois scènes hallucinantes (la tentative de fuite par la lucarne des toilettes de La Closerie des Lilas, le serveur bien aimable, le coup du karaoké dans la cour d'école, le déjeuner cauchemardesque que Charlotte subit en tentant de retenir le zèle du groupe de gospel, la soirée anniversaire, etc. etc.).

Le ton est vif, sans temps mort, avec des répliques tordantes, des jeux de mots parfois ridicules, une mise en scène survoltée (et un final en clin d'œil au film Elle et lui de Leo McCarey), bref c'est du petit lait à boire, de la chick-lit légère, enjouée, drôle, coquine et charmante, j'avais besoin de rire et décompresser, cette lecture a su pleinement remplir son office, j'ai adoré !

24 octobre 2013

❃ interlude du soir ❃

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