Abigail Donovan a publié un premier roman qui a connu un joli succès, mais son éditrice menace de la lâcher si elle ne parvient pas à lui fournir un nouveau livre. Depuis quelques mois, Abigail sèche devant son ordinateur et découvre par hasard Twitter. Aussitôt elle rencontre un certain Mark Baynard et s'amuse à flirter en ligne avec lui.

Moi qui ne crois pas trop à ces dragues sur internet (cf. Quand souffle le vent du nord de Daniel Glattauer ou Attachement de Rainbow Rowell), j'ai eu la très grande surprise de m'enthousiasmer complètement pour cette histoire ! Les échanges entre Abigail et Mark sont drôles, alertes, ponctués de nombreuses références à la pop culture (un vrai régal de deviner à quelle série ils pensent au moment de se dire au revoir), en somme c'est une véritable bouffée d'air pur !

Fatalement, l'auteur a glissé un petit élément dont on aurait pu se passer, parce qu'on n'avait pas besoin de notre dose de mélo dans cette lecture pétillante. Sans quoi, vraiment quelle bonne tranche de rigolade ! de plaisir ! de surprise ! Je ne connais strictement rien aux principes du petit oiseau bleu et ce n'est pas bien grave non plus, car c'est juste un prétexte pour que deux personnes se rencontrent, et puis ... chabadabada !

Pour un Tweet avec toi, par Teresa Medeiros Milady romance, coll. Central Park, 2012 - traduit par Emmanuelle Ghez

• Un petit clic vers le billet de Mlle Pointillés, qui donne des extraits de sa lecture, de quoi vous donner envie de tenter le coup !

(Trouvé sur le site Goodreads ... J'adore ! ♥  Cela colle aussi à mon état d'esprit ! ☺)

I will keep doing what I tried from the beginning. Read, meet amazing people, chat, have fun and write reviews. I just don't care for all the other bitchy stuff!!!

Bafouée par son mari qui l'a trompée avec une femme plus jeune, en prétendant qu'il s'ennuyait au lit avec elle et lui reprochait son côté trop sage, Jenny Tolliver retourne dans sa ville natale pour se changer les idées. A Destiny, Ohio, la vie suit son cours calmement, sereinement. Jenny loge dans le chalet de son père, près du lac. Un soir, elle décide de se rendre sur la berge opposée pour y contempler les étoiles (car la vue est meilleure).

Sur place, elle se cogne contre Mick Brody, le propriétaire des lieux, qui n'était pas censé être là. Sa famille et lui ont déserté la région depuis des lustres, ce qui a soulagé toute la communauté, car ils avaient très mauvaise réputation. Jenny, elle, n'a jamais osé avouer qu'elle trouvait Mick sexy. Ces retrouvailles sont donc virulentes, car il lui demande de déguerpir mais elle insiste pour rester, puis la situation devient torride, car ces deux-là cèdent à leurs pulsions bestiales et s'envoient en l'air dans la forêt.

La petite Jenny Tolliver, fille du chef de la police, à qui on donnerait le bon dieu sans confession, a décidé de s'encanailler. Cette liaison d'un soir se transforme en liaison suivie, mais clandestine. Mick a en effet formellement interdit à Jenny d'évoquer sa présence à Destiny. C'est une question de vie ou de mort ! Sic. Alors, tous les deux se retrouvent la nuit, parlent peu mais se comprennent instinctivement. La Jenny brisée reprend confiance en elle, le Mick Brody voyou a fait peau neuve, avec un lourd secret familial. Tout les oppose, et pourtant ils se sont trouvés et se complètent à merveille.

Quelle romance, séduisante, passionnelle, émouvante et sensible que voilà ! J'ai été, plus d'une fois, surprise par ce que l'auteur avait à nous proposer (déjà, dès la page 25, la première culbute a lieu). Pour une fois, ce titre est à la limite avec la collection Passion intense. Ensuite, j'ai aimé et moins aimé certains aspects de l'histoire (notamment, les inepties de l'intrigue, vraiment peu crédible, mais bon...). Je crois que j'attends de lire la suite pour davantage juger cette série, car c'est tout à fait le genre qui me plaît, des histoires d'amour sur les habitants d'une petite ville, qu'on croise et recroise au fil des tomes, globalement c'est mignon et excitant.

 Un été de folie, par Toni Blake (J'ai lu, coll. Promesses, 2013)