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“Those who don't believe in magic will never find it.” (Roald Dahl)
25 juin 2015

Presque parfait, d'Annie Lyons

Rachel et Emma sont sœurs et mènent des existences plutôt ordinaires (famille, amour, boulot), pimentées par les aléas de la vie. L'une ne supporte plus sa vie au foyer, l'autre jongle entre carrière et épanouissement personnel.

On a là des personnages ordinaires, qui vivent des choses tout aussi basiques, sans tomber dans une routine assommante. Au contraire, on se sent en territoire familier et confortable. J'ai beaucoup apprécié, alors que j'avais tendance à juger le début lisse et platonique, j'ai fini par m'attacher à la banalité ambiante, et malgré tout chaleureuse !

L'histoire est aussi adorable que possible, avec des séquences drôles, pathétiques ou émouvantes. À déguster en toute simplicité et sans réserve. J'ai aimé les dialogues francs et naturels, les soirées entre filles, les questions qu'on se pose sur son couple, l'importance de la famille, etc.

Je pense aussi que le milieu professionnel d'Emma ne manquera pas de séduire d'autres amoureux des livres, comme moi, en y découvrant les coulisses et les rouages diaboliques d'une maison d'édition ! En bref, ce roman a été une agréable et onctueuse découverte, ni trop sucrée, ni trop mielleuse. Parfait pour les vacances.

Harlequin, coll. &H / juin 2015 ♦ Traduit par Marion Przetak (Not Quite Perfect)

Bride wars 2

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24 juin 2015

Mon Ange gardien, de Julie James

Jack Pallas, agent du FBI, et Cameron Lynde, l'adjointe du procureur, se détestent depuis le fiasco d'une affaire, vieille de trois ans, sur laquelle ils avaient tous deux collaboré. Ils se retrouvent donc autour d'un meurtre (une escort-girl a été éliminée dans la chambre voisine de l'hôtel où séjournait Cameron, qui a aperçu la silhouette du suspect) et c'est Jack, bien sûr, qui est chargé de surveiller le témoin principal de l'enquête. 

Le couple est à couteaux tirés et se livre à des interactions volcaniques. C'est excellent ! Le flic est l'archétype du héros taciturne, au regard noir menaçant, qui ne laisse échapper aucune émotion. La jeune femme n'est certes pas insensible à ses charmes, mais ne risque pas de se brûler les ailes en s'approchant de lui car elle a conscience de l'aversion qu'elle suscite et préfère afficher une froideur et un cynisme remarquables.

Cette tension constante donne lieu à des échanges drôles et irrésistibles. De plus, le couple met du temps à faire tomber les masques, et l'auteur alimente l'essentiel de son histoire avec cette aura sensuelle qui change des scénarios classiques (pas d'érotisme sauvage, ouf !). J'ai beaucoup aimé. C'est très cliché, mais ça remplit à merveille toutes les clauses du contrat : on a une romance piquante et drôle, avec un couple qui s'enflamme pour de vieilles (et fausses) rancunes. C'est super basique, mais ça reste une vraie partie de rigolade. 

J'ai Lu, coll. Promesses, avril 2011 ♦ traduit par Cécile Ardilly (Something about you)

23 juin 2015

Si seulement, de Nicola Doherty

Zoë a perdu toutes ses chances avec David, qui s'est envolé sans elle à New York. Fin de l'idylle. Regrets amers. Un soir de décembre, alors que la neige tombe sur les rues de Londres, la jeune femme souhaite dans un soupir que David revienne. Et le lendemain, surprise, elle se réveille dans le lit de son amant perdu. Six mois rembobinés par magie ! Une fois digérée cette aberration, elle met tout en œuvre pour parfaire sa relation et ne pas renouveler les mêmes erreurs.

Crise de jalousie avec l'amie envahissante ? que nenni ! Un boulot au ras des pâquerettes ? vite, saisir l'opportunité pour avancer ses pions et décrocher le poste rêvé. De fil en aiguille Zoë redessine les contours de son avenir et se complaît sur son petit nuage. David est fou d'elle. Leur amour n'est pas mort. Certes, de nouveaux éléments viennent se greffer à la nouvelle carte (un charmant colocataire, un peu loufoque, et hélas des bisbilles entre filles).

Aveuglée par son désir de plaire et de (re)conquérir l'homme de sa vie, Zoë fonce droit devant elle sans se questionner, ni remettre en question sa relation avec D. Pourtant, on devine gros comme une maison l'issue de l'histoire mais on se laisse joyeusement balader car c'est plutôt bien fichu. Prévisible, pas très réaliste, mais malgré tout féerique et enchanteur. J'ai apprécié cette touche de légèreté au sein de cette jolie comédie sans prétention.

Milady, coll. Émotions / novembre 2014 ♦ Traduit par Charline McGregor (If I Could Turn Back Time)

Perfect guy

23 juin 2015

Garçon cherche fille, de Meg Cabot

Kate vient de décrocher un job d'assistante de DRH pour The New York Journal (cf. Le garçon d'en face) mais doit hélas congédier Ida Lopez, une vieille dame employée à la cantine, qui vient de commettre un esclandre en refusant de servir une part de tarte à un cadre de l'entreprise. Kate est déprimée par cette perspective. Comble de l'horreur, elle reçoit peu après une convocation chez un avocat pour licenciement abusif !

Les ennuis ne font que s'enchaîner, son ex ne la lâche plus et la harcèle jusqu'à son lieu de travail, elle galère pour trouver un nouvel appart et squatte le sofa de sa meilleure amie Jen, alors que celle-ci est galvanisée aux hormones et tente d'avoir un bébé avec son mari. Sa supérieure lui reproche de porter des jupes trop courtes et lui met la pression pour soutenir une version commune lors de la procédure juridique.

Au milieu de tout cela, Kate vient de faire la connaissance de Mitchell Hertzog, sexy, séduisant, drôle et original... Sauf qu'il est avocat, défend Ida Lopez et est le frère du fiancé de sa chef. Un vrai sac d'embrouilles. L'histoire est ainsi une déferlante de mails, de notes de service, d'extraits de journal, d'affichettes chipées ci et là pour conduire le récit à toute vapeur. On sourit beaucoup, c'est drôle, romantique et cocasse. Pas extraordinaire, mais super distrayant à lire. 

Hachette / juin 2014 ♦ Traduit par Luc Rigoureau (Boy Meets Girl)  ♦ Préalablement édité sous le titre Embrouilles à Manhattan (Marabout, 2006)

Will You 2

23 juin 2015

Happy End ! de Meg Cabot

On ne présente plus Heather Wells, ex-lolita de la pop, reconvertie en employée zélée à la résidence universitaire de New York, où depuis quelques tomes elle s'improvise aussi détective maladroite mais sexy pour résoudre des meurtres en cascade. Fisher Hall a ainsi récolté la sinistre réputation du Dortoir de la Mort ! Pour ne pas manquer, ce 5ème livre de la série s'ouvre sur une découverte macabre - une responsable d'étage retrouvée sans vie dans sa chambre.

Branle-bas de combat à la direction, qui en a soupé de la mauvaise publicité et pensait redorer son image grâce à l'émission de tv réalité (cf. Ready to rock !). De plus, Fisher Hall accueille entre ses murs un VIR (un résident très important) en la personne du prince Rachid de Qalif, un héritier riche et séduisant, dont le passe-temps consiste à organiser des soirées alcoolisées, au sein même de la résidence, et où se pressent étudiants et personnel. Double scandale.

Mais Heather ne se contente pas d'avoir une vie professionnelle trépidante, puisqu'elle a aussi prévu de se marier avec Cooper Cartwright, l'homme de sa vie, et doit composer avec une vie familiale en conflit ouvert (toute sa fortune de lolita spoliée par sa mère et son petit copain) et un retour en fanfare de sa tendre génitrice. Cough, cough. Ambiance survoltée, électrique et savoureuse. La recette ne change pas et ne nous déçoit pas !

C'est délicieux, pétri d'humour, simple et efficace. Une lecture de pure distraction, où l'on a plaisir de retrouver des personnages attachants, confrontés à des situations saugrenues, avec un zeste de suspense pour pimenter le tout. Sans quoi, ce tome concentre essentiellement de la tendresse, du bonheur et de l'émotion, rien que dans le dernier chapitre, on a un sourire bécasse jusqu'aux oreilles ! Sans prétention, mais tellement bon.

Albin Michel, coll. Wiz / juin 2014 ♦ Traduit par Florence Schneider (The Bride Wore Size 12) 

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“Those who don't believe in magic will never find it.” (Roald Dahl)
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