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“Those who don't believe in magic will never find it.” (Roald Dahl)
22 novembre 2012

“Valhalla on the right. Paradise regained on the left. Stuck between a Godiva truffle and a chocolate eclair.”

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Depuis le temps que j'envisageais de lire la série des Highlanders de KMM, je ne regrette pas le temps écoulé, il n'a fait que renforcer mes attentes, sans céder à quelconque mode, il aura simplement suffi d'un après-midi au soleil pour succomber à la tentation. Et j'ai beaucoup aimé cette première aventure écossaise !

Hawk est un type fascinant, taillé dans le roc, réputé pour ses conquêtes féminines et son détachement auprès d'elles, en somme c'est un rustre, même si au fond de lui c'est un être blessé par la vie, et blablabla. Le roi James, qui le déteste, lui a imposé un mariage avec Jane la Folle, sans savoir que celle-ci a été tuée par son propre père. C'est alors que surgit de nulle part Adrienne de Simone, une jeune américaine débarquant du XXe siècle ! La voilà obligée de jouer un rôle et d'épouser un homme qu'elle ne connaît pas. Elle qui pensait s'être tirée d'un mauvais pas (elle s'accuse du meurtre de son petit copain), elle se trouve liée à un individu imbu de sa personne et d'une beauté dévastatrice. Au lieu de s'en réjouir, elle peste car elle déteste la beauté masculine, source de tous ses maux !

Alors, c'est la guerre entre Adrienne et Hawk. Cela dure des pages et des pages, on connaît le scénario, c'est fatalement irrésistible, un peu idiot aussi, Hawk est jaloux du forgeron nommé Adam Black - le fameux ! - et pense que sa femme va succomber à ses charmes. Autant saluer la prouesse de cette romance mouvementée, fignolée de joutes verbales et d'assauts de séduction de grande envergure, oui, oui, c'est une romance de la vieille école mais ça produit toujours son petit effet !

Au-delà de cette débauche de passion, il y a aussi et surtout tout un monde à découvrir, un monde où KMM a bâti des bases solides, lesquelles ne vont cesser de se déployer et de s'enrichir au fil des tomes, pour donner naissance à la série Fever. Ici, on découvre Adam Black, autrement dit l'Elfe Noir, le Fou de la reine Aoibheal, épouse de Finnbheara, roi de Faërie. Forcément, ça interpelle et ça donne encore plus envie de découvrir la suite pour grapiller des détails. Ce premier tome est loin d'être parfait, notamment pour ses longueurs, mais il tient ses promesses.

Les Highlanders, tome 1 : La malédiction de l'Elfe noir, par Karen Marie Moning
J'ai Lu, rééd. 2011 - traduction de Lionel Evrard 

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22 novembre 2012

..and there was only Grimm, blue eyes blazing, his massive frame filling the doorway. He was majestic, towering, and ruthless.

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Petite déception concernant ce tome 2, qui nous raconte l'histoire de Grimm, le bras droit de Hawk Douglas.

Grimm est un Berserker, ce qui signifie dans la mythologie scandinave qu'il est un guerrier fauve capable d'entrer dans une fureur sacrée qui le rend surpuissant. Sa famille a été massacrée sous ses yeux, il a grandi chez les Saint Clair, où la petite demoiselle, Jillian, était folle de lui. Les années ont passé, Grimm a poursuivi son chemin mais Jillian ne l'a jamais oublié. Amoureuse de lui, elle s'est jetée à son cou alors qu'il a préféré lui tourner le dos.

Bref, le temps des retrouvailles est venu. Grimm, ainsi que deux autres prétendants, ont été convoqués par le père de Jillian pour conquérir son coeur afin de la détourner de son intention d'entrer au couvent. Jillian n'a d'yeux que pour Grimm, il s'en doute mais la repousse toujours. Pour lui, être un Berserker est une malédiction, il ne souhaite pas que cela touche son entourage, car bien évidemment lui aussi est amoureux de Jillian. Mouaip, mouaip, mouaip.

Je suis restée en retrait de cette romance, que je n'ai pas trouvée renversante mais un peu ridicule. Grimm passe son temps à fuir la demoiselle qu'il aime, elle est passablement agacée pour sa froideur et le lui rend bien alors qu'elle se languit de lui, voilà le topo, c'est passablement ennuyeux, du moins personnellement je n'y ai pas pris goût. Point de trace d'Adam Black au programme, ce n'est décidément pas avec ce titre que l'auteur a pu exploiter sa mythologie introduite avec La malédiction de l'Elfe noir. Nul doute qu'elle se rattrapera par la suite...

Les Highlanders, tome 2 : La rédemption du Berserker, par Karen Marie Moning
J'ai Lu, rééd. 2011 - traduction de Lionel Evrard 

22 novembre 2012

Who wants what everyone else has already had ?

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Après un début très drôle, l'histoire n'a malheureusement pas manqué de retomber dans ses pantoufles et ses clichés de romance traditionnelle, sans être réellement affriolante. Circenn a jeté un sort sur sa fiole d'immortalité (qu'il a égarée) sitôt que celle-ci sera en contact avec une main humaine, elle devra lui revenir aussitôt. Nous sommes au XIVe siècle et c'est ainsi que Lisa, depuis notre époque contemporaine, se retrouve propulsée dans le temps. Elle est femme de ménage dans un musée, porte des jeans et des sous-vêtements de jeune femme moderne (il faut le préciser, sait-on jamais), sa vie ressemble à un feuilleton délavé, sa maman se meurt d'un cancer, bref un changement d'air n'est pas de refus !

Toutefois, contrairement au personnage d'Adrienne, Lisa ne s'accommode pas aussi facilement à ce bond dans le temps. Elle veut à tout prix rentrer chez elle. Problème : Circenn ne connaît pas la formule inverse, et puis il se méfie d'elle en pensant qu'elle est une espionne. Comble de tout, il a pactisé avec Adam Black et a juré de tuer la personne qui lui retournerait sa fiole. Notre valeureux Highlander est aux prises d'un terrible dilemme, parce qu'il est tout émoustillé par cette jeune femme débarquée de nulle part, au caractère de cochon, qui se refuse à lui, tout en le regardant avec gourmandise et en rougissant.

La relation entre Lisa et Circenn est donc essentiellement sensuelle avant d'être érotique, le couple se séduit durant de longs chapitres avant de succomber à la tentation. C'est charmant, pas vulgaire non plus, Circenn a une personnalité complexe, un peu dure aussi. Je trouvais d'ailleurs que l'alchimie du couple était plus forte au début, surtout lorsque l'auteur s'appuyait sur le choc des cultures (comme la découverte du soutien-gorge ou du tampon, et aussi le simple fait de porter un jean !).

Cette lecture m'a donc semblé inégale, parfois croustillante, décalée, attachante et drôle, et puis à d'autres moments plus convenue et routinière, ça perd en saveur et c'est inutilement long. Il s'agit du troisième tome de la série des Highlanders, seul Adam Black reste une valeur sûre et intrigante, qui me motive à en découvrir plus !

Les Highlanders, tome 3 : La tentation de l'immortel, par Karen Marie Moning
J'ai Lu, rééd. 2012 - traduction de Lionel Evrard 

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“Those who don't believe in magic will never find it.” (Roald Dahl)
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