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“Those who don't believe in magic will never find it.” (Roald Dahl)
29 mai 2013

Regarde... le jour se lève, dans la tendresse, sur la ville ... (devinez de quelle chanson sont tirées ces paroles ???) :)

pinkumbrella

Cassandra est une indécrottable romantique, qui se gave de romans d'amour et imagine son idéal masculin à l'instar des héros de ses lectures. Même en pleine journée, elle est capable de décrocher de la réalité pour se perdre dans ses fantasmes. Il est même parfois un peu surprenant de tomber sur une scène à l'érotisme débridé, sans prévenir, avant de réaliser qu'il s'agit d'un rêve éveillé. Une fois qu'on détermine bien la frontière, on peut se prêter à sourire car ce sont souvent des situations cocasses.

Pour se consoler de sa fraîche rupture sentimentale, Cassandra décide de rejoindre sa meilleure amie Val dans un hôtel de grand standing à San Diego, pour y rencontrer le cousin de celle-ci, Raphaël, au physique d'Apollon et aux manières de gentleman, et aussi Connor, son associé aux répliques sarcastiques mais au doux accent irlandais. Cassandra craque pour le premier, puisqu'il incarne son modèle de perfection, mais se surprend à brûler de désir pour le deuxième, qui n'hésite pas non plus à la titiller, ayant saisi qu'elle possédait un caractère volcanique, bien loin de l'image lisse et polie qu'elle voudrait donner, derrière ses romans à l'eau de rose.

J'ai aimé toutes les brèves interactions qu'il pouvait y avoir entre Cassandra et Connor, il n'y a pas photo, ce potentiel remporte tous les suffrages. A côté, Raphaël fait pâle figure. D'ailleurs l'auteur n'a pas veillé non plus à nous le rendre particulièrement attractif, puisqu'à part un physique avantageux, il est vite assommant et terne et passif, donc bof. L'histoire montre aussi qu'une consommation excessive de romances rend l'héroïne aveugle et butée, elle s'attache à une image et se voile la face, risquant presque de passer à côté du bonheur !

Du coup, le couple se retrouve dans les bras l'un de l'autre un peu précipitamment (le dernier chapitre, et puis hop !). A noter aussi qu'il n'y a point de sensualité au cours de l'histoire, si ce n'est dans les fantasmes de Cassandra. Certes, c'est drôle et insolite, mais un peu lassant aussi, j'avoue, j'ai vite cherché à sauter les passages. Bref, tout ça pour dire que cette lecture n'a pas été désagréable, l'histoire est mignonne mais reste aussi conventionnelle, on se trouve à mi-chemin de la chick-lit, la dérision en moins, et c'est bien dommage. En somme, c'est gentillet, mais pas aussi alléchant que le résumé le supposait.

La fille qui lisait des romans d'amour, par Inara Lavey
Milady, coll. Central Park, 2013 - traduit par Lise Capitan

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19 avril 2013

Ah, Twitter ! Haïku pour les semi-analphabètes !

iheartyou

Abigail Donovan a publié un premier roman qui a connu un joli succès, mais son éditrice menace de la lâcher si elle ne parvient pas à lui fournir un nouveau livre. Depuis quelques mois, Abigail sèche devant son ordinateur et découvre par hasard Twitter. Aussitôt elle rencontre un certain Mark Baynard et s'amuse à flirter en ligne avec lui.

Moi qui ne crois pas trop à ces dragues sur internet (cf. Quand souffle le vent du nord de Daniel Glattauer ou Attachement de Rainbow Rowell), j'ai eu la très grande surprise de m'enthousiasmer complètement pour cette histoire ! Les échanges entre Abigail et Mark sont drôles, alertes, ponctués de nombreuses références à la pop culture (un vrai régal de deviner à quelle série ils pensent au moment de se dire au revoir), en somme c'est une véritable bouffée d'air pur !

Fatalement, l'auteur a glissé un petit élément dont on aurait pu se passer, parce qu'on n'avait pas besoin de notre dose de mélo dans cette lecture pétillante. Sans quoi, vraiment quelle bonne tranche de rigolade ! de plaisir ! de surprise ! Je ne connais strictement rien aux principes du petit oiseau bleu et ce n'est pas bien grave non plus, car c'est juste un prétexte pour que deux personnes se rencontrent, et puis ... chabadabada !

Pour un Tweet avec toi, par Teresa Medeiros Milady romance, coll. Central Park, 2012 - traduit par Emmanuelle Ghez

  • Un petit clic vers le billet de Mlle Pointillés, qui donne des extraits de sa lecture, de quoi vous donner envie de tenter le coup !
18 mars 2013

Trois petits tours, et puis s'en vont...

Il faut à tout prix que je laisse une trace de ces deux lectures, car il m'est arrivé une drôle de mésaventure.

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Jane Jones, brillante styliste reconnue à New York, revient dans sa petite ville natale de Vernon, en Louisiane, pour la fête des dix ans du lycée. Il a fallu que sa meilleure amie la supplie de venir y assister. Jane n’a aucune envie de se retrouver nez à nez avec un certain ancien élève, qu’elle a aimé et qui lui a brisé le cœur… Malheureusement, il est là, et le geek à lunettes dont Jane se souvient si bien est devenu un séduisant millionnaire. Il ne manque plus qu’un malentendu pour rendre la situation explosive.

Comble du comble ! J'avais déjà lu ce roman l'année dernière mais je l'avais complètement oublié. Et pour cause, l'histoire est simplette, au schéma classique et très stéréotypé. Du genre qui s'évapore dans les airs sans faire de bruit. Il faut que j'imprime quelque part que j'ai déjà tenté de lire ce truc mais que ça ne m'a pas plu du tout !!! Pff.

Jane (cœur à prendre) Jones, par Joan Reeves (Milady, coll. Central Park, 2012)

Le richissime Daniel multiplie les conquêtes. Son seul principe : ne jamais faire confiance à une femme. Comme la plupart de celles qui traversent son existence, Charlotte est intéressée : le milliardaire a fait l’acquisition de la ferme familiale pleine de souvenirs dont elle refuse de se séparer. Soucieux de trouver une jeune femme pour assister à l’anniversaire de mariage de sa mère, il lui propose un marché : si elle passe le week-end en sa compagnie, il lui cédera la propriété. Charlotte, qui veut à tout prix récupérer cette maison, accepte le pacte, mais impose ses conditions : pas de drague, pas de sexe. Sauront-ils respecter les termes de l’accord ? (Naaaaaaaaaaan, bien sûr ! )

Alors, lui n'est pas franchement folichon. Mais surtout, il n'est même pas drôle. Gros soupirs d'ennui.

Petit weekend entre ennemis, par Barbara Wallace (Milady, coll. Central Park, 2013)

14 février 2013

"Je n'ai pas besoin d'accessoires pour assurer le boulot."

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Delaney est de retour à Truly, petite ville de l'Idaho qu'elle a quittée dix ans plus tôt, pour assister aux funérailles de son beau-père et prendre connaissance de son testament, pensant repartir au plus vite après toutes ces corvées. Malheureusement, pour toucher sa part de l'héritage, la jeune femme ne doit pas quitter la ville avant une année complète. Pour elle, c'est le début du cauchemar mais son besoin d'argent lui fait ranger sa fierté dans sa poche.

A Truly, elle retrouve aussi Nick Allegrezza, le fils naturel du défunt. Difficile d'expliquer la relation entre ces deux-là : elle a été traitée comme une princesse, lui comme un pestiféré, leur famille a considéré qu'ils devaient se détester, mais cet interdit a bien fini par les pousser dans les bras l'un de l'autre, et paf le scandale a éclaté, entraînant la départ précipité de la jeune femme, fâchée à vie avec son beau-père.

Mais le vieux a mijoté un autre mauvais coup contre ses héritiers, en formulant l'interdiction de toute relation sexuelle entre eux, sinon ils seront spoliés. La nouvelle fait l'effet d'une bombe et la communauté de Truly s'embrase en colportant de folles rumeurs. Sitôt que Nick est en présence de Delaney, l'assistance retient son souffle. Alors, sûr qu'il en rajoute des couches, il la cherche, la provoque, lui balance des vannes, et elle riposte, lui tient tête, cherche à l'éviter (mais ouvre un salon de coiffure juste à côté de son entreprise !).

Au début je pensais que la romance allait être drôlement compromise, avec la clause du testament, mais c'était sans compter sur l'esprit borné et farouche de notre mâle en puissance. Nick est follement excitant : avec ses liaisons sulfureuses, ses attitudes provocantes, il est aussi nonchalant, sexy et arrogant, bref un spécimen qui affole ! Sa relation avec Delaney prend beaucoup de temps à se mettre en place, l'attirance est flagrante, mais leur passé fait encore de l'ombre, du coup ils ont du mal à se comprendre et cerner ce que l'autre pense ou veut.

La fin est passablement précipitée, c'est injuste, on aurait souhaité que ça traîne encore un peu en longueur et qu'on en sache plus sur cette histoire et ses conséquences. Sans quoi, c'est une lecture craquante, qui laisse davantage de place aux jeux amoureux et à la séduction, ce qui est très bien aussi.

A toi pour la vie, par Rachel Gibson
J'ai lu, coll. Promesses, 2011 - traduit par Maud Godoc

23 janvier 2013

"Ce n'était pas l'endroit. C'étaient les personnes qui s'y trouvaient et les liens qu'elle avait créés."

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Lucky Harbor est devenu mon nouveau foyer ! C'est confirmé.
Il y a des tas de petites choses qui me plaisent dans cette série, l'ambiance, la sensualité, l'humour, les personnages... Cette fois, c'est Ford Walker qui a remporté tous les suffrages. C'est un type très cool, qui prend la vie comme elle vient. Sa passion pour la navigation lui a permis de mener une grande carrière, de parcourir le monde et de brûler la chandelle par les deux bouts. Aujourd'hui il a investi son argent dans un bar et aspire à une vie plus sereine dans la petite ville de Lucky Harbor.

Depuis six mois, Tara et ses sœurs ont débarqué pour renverser bien des cœurs et des têtes. Celle de Ford tient encore sur ses épaules, mais il ne peut ignorer que Tara lui bat froid en raison de leur idylle passée, alors qu'ils n'étaient que des adolescents. Leur belle romance s'étant soldée sur un douloureux échec, Tara avait mis les voiles pour se protéger. Elle a oublié Ford, s'est mariée avec Logan, un champion de course automobile, puis a divorcé avec le cœur en miettes. Réputée pour sa froideur et son intransigeance, Tara cache pourtant un lourd secret. Et comme ses sœurs lui font comprendre qu'elle est ridicule à ignorer un beau gosse de la trempe de Ford, elle se résout à lui accorder son amitié.

Ahem, disons que ces deux-là sont encore bien attirés l'un par l'autre. Ils vont donc trouver un compromis : coucher ensemble, sans les sentiments et sans la moindre promesse. Surtout pas d'attache. Du plaisir sur toute la ligne. C'est tout. Sauf que leur passé leur revient en pleine figure (que c'est gros !), un bon prétexte pour revenir sur tous les non-dits et enterrer les erreurs de jeunesse.

Ce livre nous réserve d'autres surprises, avec l'arrivée en fanfare de Logan, l'ex de Tara. Il est déboussolé sans elle et veut la reconquérir. Tout de suite, les habitants de Lucky Harbor en font des gorges chaudes et publient des photos compromettantes sur la page Facebook, avec un sondage à la clef pour savoir qui de Ford ou Logan remportera le gros lot. Ce côté loufoque me plaît infiniment, voir tout ce petit monde mettre son grain de sel dans les affaires des autres, bien sûr c'est invivable, mais c'est de la fiction donc j'en rigole.

Alors on passera sur les énormités de l'histoire, on admettra que c'est fait exprès, pour le piquant de la romance, il faut surtout reconnaître que l'auteur possède le don de rendre tous ses personnages TRES attachants (et sexy !).
J'hésite à poursuivre, mais j'en ai trèèès envie ... Sawyer, bon sang, SAWYER ! ! !

Lucky Harbor, tome 2 : Tendrement, par Jill Shalvis
Milady romance, coll. Central Park, 2012 - traduit par Auriane Lucas

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23 janvier 2013

* Teaser *

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On clique sur l'image pour lire cet extrait ! ^-^

22 janvier 2013

"Comment peut-on vivre sans? C'est comme si tu prétendais pouvoir te passer d'une bière fraîche par une chaude soirée d'été..."

"I've given up men. It's true. At first, I was just going to give up attorneys, but that seemed immature - and far too exclusive, so I'm playing it safe and giving up all the penis-carrying humans."

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Je me surprends moi-même à avoir autant apprécié ce livre ! A la base j'avais tenté une 1ère lecture l'été dernier, mais forte de mon idée que je n'aimais pas les romances contemporaines, j'avais laissé tomber au bout de quelques pages.
Cette fois, profitant de la vague sur laquelle je surfe en ce moment, j'ai donc redonné une chance à cette série qui connaît un joli succès populaire. Et là, j'ai souri comme une bécasse et j'ai marché à fond dans le système. Pourtant, c'est cousu de fil blanc avec des clichés à la pelle, mais je m'en fiche, je suis littéralement tombée amoureuse de Lucky Harbor, cette bourgade où l'on compte plus de crevettes que d'habitants au km2. D'ailleurs, il semblerait que tout célibataire devrait y poser ses valises pour trouver son âme sœur sans tarder, car il y aurait un nid à potentiels, hé, hé.
Donc, suite au décès de leur mère volage, trois sœurs, Tara, Maddie et Chloe, se retrouvent pour reprendre en main l'auberge familiale. Seule Maddie est enthousiaste à ce sujet, les deux autres n'ont qu'une envie : vendre pour plier bagages. A force de ténacité, elle va réussir à lancer un projet qui peut tenir la route.
La jeune femme a besoin de cette seconde chance. Elle est présentée comme une pauvre petite créature vulnérable, qui a perdu l'estime d'elle-même et qui ne demande pas mieux que de se reconstruire. A Lucky Harbor, elle semble avoir trouvé un nid douillet pour lécher ses blessures intimes. Elle qui pensait en avoir fini avec les hommes, dès le premier soir, en se rendant au bar de la ville, elle rencontre Jax Cullen et c'est le coup de foudre.
Oui parce que, dès la page 54, le premier baiser est déjà échangé ! Autant s'asseoir d'office sur l'espérance d'une tension sexuelle débridée. Néanmoins, l'histoire n'est pas trop mal tournée et la romance entre Maddie et Jax est mignonne et très sexy aussi.
A part ça, c'est tout un cadre qu'on découvre avec ravissement et c'est aussi la formidable connivence qui s'installe entre les trois sœurs. Comme elles se connaissent peu et ont trois caractères différents, forcément elles ont beaucoup de mal à accorder leurs violons. Et moi, ça me parle instantanément, tout de suite j'embarque à bord ! J'ai notamment relevé ce Phoebisme : Une sœur, c'est une amie pour la vie.
Enfin bon, c'est frais, distrayant, nunuche et rigolo dans son genre. Pour l'heure, ça me plaît et je vais lire la suite sans tarder.

Lucky Harbor, tome 1 : Irrésistible, par Jill Shalvis
Milady romance, coll. Central Park, 2012 - traduit par Emmanuelle Debon

21 janvier 2013

Ah, les garçons dans les vestiaires...

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A 31 ans, Marisol Winston passe son temps à dépenser l'argent de son père dans des frivolités. Excédé, celui-ci l'envoie en cure de désintoxication dans l'Arizona, où elle suivra un stage de nounou chez Cash Connelly.

Lui aussi s'est fixé un objectif fou en tentant de reconquérir son titre de quarterback vedette, avec trois enfants à charge et une ex-épouse qui a vidé ses comptes. Il est à deux doigts de péter un câble et veut à tout prix garder le contrôle de la situation, mais dès qu'il découvre Marisol suspendue dans l'arbre, devant chez lui, il n'imagine pas ô combien son quotidien va être bouleversé.

Bon, les enfants vont adorer Marisol alors que ce n'était pas gagné. C'est une femme sexy et rieuse, habituée à courir les boutiques et sortir en boîtes, elle ne s'habille qu'en blanc et déteste la campagne. Mais elle va trouver chez les Connelly un véritable esprit de famille qui va métamorphoser l'écervelée qu'elle était en jeune femme dynamique et amoureuse.

Eh oui, elle craque pour le papa sportif et sûr de son charme, entre eux c'est un flirt trèèès poussé qui s'est mis en place, car ils ne veulent pas succomber à la tentation, du moins pas dans l'immédiat, mais ça crépite entre eux.

Et cette frénésie collective met du baume au cœur et est parfaitement communicative ! Marisol est une héroïne pétillante, un peu sotte mais tellement pleine de bonne volonté. On gagne vite sa cause, face à un Cash ahuri d'avoir une bombasse sous son toit, se retenant de lui sauter dessus et combattant ses démons intérieurs.

On est pris dans le tourbillon de cette romance joviale et enchanteresse. L'auteur ne cherche rien d'autre que de partager plaisir et bonne humeur, le lecteur le perçoit aussitôt et savoure chaque chapitre avec le sourire aux lèvres. J'en redemande !

Soyons fous ! par Lisa Plumley
Milady romance, coll. Central Park, 2012 - traduit par Mélanie Rouger

Note au passage : Je n'aime pas les couvertures françaises !!!

19 janvier 2013

"Parfois, être optimiste, ça demandait simplement trop d'efforts."

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Callie a 30 ans, elle est célibataire et folle amoureuse de son patron, Mark, avec qui elle a eu une brève aventure il y a quelques mois. Elle ne désespère pas de le reconquérir, même si celui-ci s'affiche avec une nouvelle conquête. Complètement déboussolée, Callie décide d'opter pour le Plan B : il lui faut un autre homme dans sa vie, pour titiller la jalousie de Mark. Ce sera donc Ian McFarland, le jeune véto qui vient de s'installer en ville, un type trèèès séduisant mais aussi glacial qu'un iceberg. La jeune femme a bien du souci à se faire pour le dérider.

Et c'est ce qui est particulièrement drôle, car Callie est pétulante, enjouée, bavarde et pleine d'allant, tandis que Ian est tout son contraire. Or, dès que celui-ci lâche le moindre sourire ou montre qu'il n'est pas si insensible que cela, c'est la nouba à tous les étages. En attendant, il faut ramer sec. Donc, peu de jeu de séduction flagrant mais une tendre connivence qui s'installe au fil des chapitres... Certes, il est divorcé et marqué à vif, elle est obnubilée par son patron et a du mal à tourner la page. La romance entre ces deux-là ne peut que se gagner au terme d'une longue patience.

A côté, on découvre la petite ville de Georgebury dans le Vermont, avec sa communauté très attachante. Callie vit chez son grand-père, Noah, un monsieur grognon et taciturne, mais qui a un cœur d'or. Sa famille est complètement folle, ses parents ont divorcé depuis 22 ans mais son père espère se réconcilier avec sa mère, même si elle ne lui pardonne pas son infidélité. Sa sœur aînée est devenue aigrie et a pris en horreur les hommes, son frère joue les détachés mais n'a aucun but dans la vie. Au milieu, Callie tente d'adoucir les angles et de faire en sorte que les réunions familiales ne virent pas à la catastrophe (peine perdue).

Enfin bon, tout ça pour dire qu'on découvre un roman surprenant et très agréable, où il est question d'amour et de romance, mais pas seulement, car une relation se construit aussi avec “tout ce qui va avec”. Ceci dit, l'histoire se veut légère, frivole et alerte, j'ai beaucoup souri au cours de ma lecture et j'ai trouvé en Callie une héroïne formidable. Toujours à espérer, à garder confiance en elle et à partager cette joie de vivre. On sort de cette lecture avec la sensation de quitter une petite bulle de bonheur, sans la moindre tristesse non plus. Autant d'enthousiasme procure un bien fou ! Je relirai très prochainement cet auteur.

L'Amour et tout ce qui va avec, par Kristan Higgins
Harlequin, coll. Mosaïc, 2012 - traduit par Jeanne Deschamp

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“Those who don't believe in magic will never find it.” (Roald Dahl)
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