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“Those who don't believe in magic will never find it.” (Roald Dahl)
28 septembre 2015

La promesse d'Olivia (Harbor House Café, #3) de Christina Skye

  Butterfly Cove (Mills & Boon M&B)

Après bien des déboires professionnels, Olivia choisit de rentrer chez elle, à Summer Island, en Oregon. Elle y retrouve ses amies d'enfance qui mettent sur pied un projet de cuisine et tricot dans une vieille bâtisse classée historique. Les déconvenues sont nombreuses (plomberie vieillissante) et freinent le lancement du commerce. Qu'à cela ne tienne, les jeunes femmes sont optimistes et ont des idées plein la tête. 

Un jour qu'elle rentre de shopping, Olivia est surprise par un pluie diluvienne, avec traînée de boue sur la chaussée, et percute une voiture de police avant de tomber dans les pommes. Verdict : une épaule démise et quinze jours d'immobilité forcée. Ouille. Au passage, elle retrouve pour ange gardien son premier amour, Rafe Russo, désormais adjoint du shérif. 

Oui, on nous l'a déjà fait : le vilain garçon, revenu du front, désormais repenti. Rafe est, de plus, décrit comme bougrement sexy et ténébreux. On trépigne d'impatience, salive aux lèvres, mais ce serait vite s'emballer car notre charmant petit couple va s'avérer d'un ennui... je vous jure, j'ai été déçue. Carrément frustrée.

Handicapée avec son bras, la tête vaseuse, Olivia étouffe sous les attentions et ne sait plus trop ce qu'elle veut (son père vient de mourir, lui laissant une montagne de soucis en guise d'héritage). Rafe ne cesse de la couver et souhaite se racheter (il lui a brisé le cœur en disparaissant sans explication), mais la prévient que leur vieux béguin est mort et enterré. Plus d'espoir à attendre. Youpi.

On se demande alors ce qu'il faut attendre de cette romance, si ce n'est une échappée bucolique, avec papotages entre copines, et des hommes virils qui bricolent torse nu dans le jardin. J'ai souvent souri, mais trop soupiré. Car c'est loin, très loin, d'être émoustillant. Juste lisse, gentillet, affectueux, dégoulinant d'émotion. Le cadre est charmant, les personnages très attachants mais j'aurais souhaité que ça ronronne un peu moins et que le dénouement ne survienne pas aussi vite.

Harlequin, coll. Sagas, Août 2015 - traduit par Juliette Bouchery (Butterfly Cove)

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24 septembre 2015

Le Choix de Nina (Blackberry Island #3) de Susan Mallery

Le Choix de Nina: T3 - Blackberry Island   Evening Stars (Blackberry Island, #3)

Je ne vous cache pas mon amour pour les petites villes américaines où je ne cesse de poser mes valises en contemplant la vie qui passe... Cette fois, direction Blackerry Island chez la famille Wentworth.

Je demande la fille aînée - Nina, 30 ans, infirmière, célibataire, dévouée à ses proches. C'est elle qui a financé les études de sa sœur et qui tient la maison debout, car leur mère refuse toute responsabilité (elle se couvre derrière le syndrome Peter Pan). Nina est loin d'avoir une vie fantastique, mais se croit indispensable.

Tout fout le camp quand débarque la frangine - Averil, en pleine crise existentielle, ainsi que deux charmants prétendants qui vont se chamailler pour elle. (« On n'est pas dans Twilight. Personne ne me force à choisir un homme. ») C'est pourtant le cas. Entre Kyle et Dylan, le beau pilote de chasse et le médecin de retour au bercail, le cœur de Nina balance. 

Et j'aurais tant voulu que ça swingue sans retenue, que ça court dans tous les sens, que ça envoie des fleurs, des étoiles, des étincelles. Sauf qu'au final cela reste très raisonnable et doucereux. Du genre, histoire sentimentale, basée sur les relations familiales, avec pour contexte les secondes chances et les rêves à conquérir.

J'aurais pu mordre à l'hameçon, mais je n'ai pas été séduite par les personnages. Les filles Wentworth sont toutes exaspérantes, les représentants mâles sont fades, sans intérêt (et on notera assez vite la préférence de l'auteur pour le candidat à élire). Je suis globalement déçue, mais j'ai tout de même lu le bouquin en entier - comme quoi, tout n'est pas à jeter non plus. 

Harlequin, coll. Sagas / Août 2015 ♦ Traduit par Dominique Truffandier (Evening Stars)

22 septembre 2015

La Petite Brune dans la Prairie, par Eve Borelli

La Petite Brune dans la Prairie

Quelle lecture exquise et à l'humour dévastateur ! Je me suis souvent surprise à m'esclaffer et rire de bon cœur. Il faut dire aussi que l'histoire d'Anna nous en fait voir de toutes les couleurs.

Contrainte par sa mère de participer à un jeu télévisé (un ersatz de l'Amour est dans le pré), Anna tombe vite sous le charme de son hôte - Romuald, un œnologue sexy et baraqué, avec des lèvres pulpeuses. Elle se voit déjà le vamper dès son entrée en scène, laquelle se solde par un vol plané dans la gadoue. Ah, ah.

Or, elle réalise qu'elle n'est pas seule en compétition et se frite avec la bimbo hystérique. Seule solution, Anna se débat avec ses pitreries, sans peur du ridicule - elle roule sous la caravane du producteur pour espionner sa rivale, enfile un vieux casque de grand-père pour rouler en scooter, danse la macarena ou délivre sa déclaration au micro dans une gare bondée.

Sûr que c'est complètement déjanté, mais irrésistible.

J'étais bidonnée à la lecture des aventures rocambolesques de notre citadine en quête d'amour. Elle récoltera ou non le prix de la gloire, mais risque de s'en sortir avec une note salée chez le pressing. Dieu qu'elle est gaffeuse, une vraie « gueuse » comme dirait l'autre. Surtout ne changez rien, car j'ai aimé cet esprit loufoque qui donne du charme et du pep's à la comédie. On passe un moment extra !

HQN / Juin 2015 - ebook uniquement 

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21 septembre 2015

Tornade (Torn Away) de Jennifer Brown

« La famille n'est pas liée par le sang, mais par les sentiments et le cœur. »

Tornade   Torn Away

La vie de Jersey, seize ans, vole en éclats après le passage d'une tornade dans son quartier. Ce n'est pas seulement sa maison ou ses amis qu'elle perd, puisqu'elle doit être hébergée ailleurs, c'est avant tout sa famille, son seul point d'ancrage, qu'elle imaginait solide et intouchable.

On vit alors tout un éventail d'émotions à la lecture du roman, qu'il est difficile de résumer son impact. Mais c'est fort, très fort. Qu'on ne s'y trompe pas non plus, l'histoire ne verse jamais dans le sensationnalisme, mais cherche à creuser ce que signifient les sacro-saints liens familiaux. 

Et donc, pulvériser la vision qu'en avait l'héroïne, qui va découvrir des relations teintées de trahison, de non-dits et de désarroi. Forcément, ça fait mal. Heureusement que le rythme est rapide et intense, car on n'a pas le temps de s'appesantir. On se sent comme en apnée quand le deuil, la perte des repères familiers et le chamboulement des nouvelles rencontres se succèdent sans dire ouf. 

C'est l'effet « tornade » - ça bouscule tout sur son passage.

Albin Michel, coll. Wiz / Avril 2015 ♦ Traduit par Céline Alexandre (Torn Away)

20 septembre 2015

Chroniques douces-amères #1

Le sourire des femmes by Nicolas Barreau

Le roman avait tout pour me plaire, avec une entrée en matière alerte et séduisante. Aurélie achète en librairie un roman qui l'interpelle, car l'héroïne lui ressemble comme deux gouttes d'eau et travaille dans un restaurant qui porte le même nom que le sien, Le Temps des Cerises, rue Princesse. Cette lecture survient à point nommé, puisque la jeune femme se morfondait sur son sort suite à une rupture amoureuse. Elle décide donc d'entrer en contact avec l'auteur, un certain Robert Miller, par l'entremise de son éditeur, André Chabanais. Commence alors un délicat subterfuge, mené non sans maladresse, vers une aventure particulièrement houleuse, mais où le désordre amoureux se pare de magie et d'enchantement.

Cette comédie romantique, plantée dans un Paris pittoresque et gourmet, concentre tous les ingrédients nécessaires pour enjôler le lecteur. J'étais tout à fait disposée à me laisser faire, bonne poire que je suis, sauf que j'ai vite été saoulée par la fameuse supercherie (qui prend des tours patauds et assez niais). Je n'ai pas non plus été séduite par le personnage masculin, ni par l'écriture assez maniérée - du genre, « il a commis un attentat sur mon cœur »... Trop chichiteux et mielleux. Cela a eu pour effet de rompre définitivement le charme. Dommage.

Le sourire des femmes, de Nicolas Barreau

Éditions Héloïse d'Ormesson / Février 2014 ♦ Traduit de l'allemand par Sabine Wyckaert-Fetick (pseudonyme de Sophie Scherrer) ♦  Livre de Poche / Janvier 2015

 

Le bonheur n'est pas un sport de jeune fille by Elise Tielrooy

Guillemette est masseuse dans un centre de thalasso. Réputée pour son sérieux et ses petites attentions envers ses clients, elle n'a pourtant plus la tête au boulot depuis qu'une terrible nouvelle vient d'ébranler ses certitudes. La jeune femme remet tout en cause, tout en question. Son passé, ses origines, sa famille... rien que des mensonges !

Mona, Victor, Iris, Claudine ou encore Thomas vont également voir leur petite barque chavirer par cette onde de choc. Ils espéraient un séjour à la mer en toute quiétude, s'imaginaient profiter de la nourriture diététique pour se sculpter une silhouette élancée ou rêvaient de leurs premières vacances loin des tracas du quotidien... Foin de tout ça ! Leur cure de détente ne sera pas de tout repos.

Ce roman qui s'annonçait sympathique, léger, guilleret et estival n'a finalement pas su me séduire : l'histoire est longue à démarrer et manque de fantaisie. L'intrigue est attendue, avec une galerie de personnages sans attrait. Enfin, personnellement, je suis restée à l'écart du courant romanesque. Lu sans grande conviction, avec une pointe d'amertume.

Le Bonheur n'est pas un sport de jeune fille, d'Elise Tielrooy

Belfond / mai 2014

 

Rue du Bonheur by Anna Fredriksson

Johanna est divorcée depuis neuf ans et élève seule ses deux filles dans leur appartement familial, Rue du Bonheur. Après bien des déboires, elle remporte le pactole au Loto et décide de tout plaquer pour s'installer à Stockholm. Elle achète un superbe loft dans le même immeuble que son ex, Calle, souhaitant ainsi que Sara et Agnes passent plus de temps avec leur père. Celui-ci a radicalement changé de vie, désormais dentiste, avec des revenus conséquents, il vit avec une jeune femme brillante, Fanny, qui ignore tout de son passé.

La routine des uns et des autres va alors être gravement bousculée, pour le bien des enfants, et pour l'inconfort des adultes. Chacun va tenter de trouver sa place au sein de cette nouvelle famille recomposée et ajuster leur cadre de vie, leurs ambitions et leurs attentes. L'histoire laisse finalement peu de place aux rêves et aux paillettes car l'ambiance est assez pesante, engluée dans un vaste champ d'amertume et de regret. Je n'ai, de plus, pas su m'attacher aux personnages, ni à leurs parcours.

Avec un titre aussi féerique, j'imaginais une lecture plus avenante... Mais l'histoire est loin d'être idyllique ! N'ayant pas reçu ma dose nécessaire de crème trop sucrée, j'en sors fort désappointée. J'ai comme été trompée sur la marchandise, je suis un peu déçue.

Rue du bonheur, d'Anna Fredriksson

Denoël, Collection Histoire romanesque / Mai 2014 ♦ Traduit du suédois par Carine Bruy [Lyckostigen]

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19 septembre 2015

Le goût de la vie, d'Anouska Knight

Le goût de la vie

Holly est brisée depuis deux ans, inconsolable depuis la mort de son mari Charlie. Elle vit recluse dans son cottage en bordure de forêt et partage son quotidien avec un gros chien baveux. Elle oublie sa tristesse dans le boulot - elle tient une pâtisserie avec son meilleur ami Jesse.

Un jour, on lui passe la commande d'un gâteau particulièrement symbolique qu'elle doit livrer chez la famille Argyll. Elle y rencontre Ciaran, qui tente de la séduire, mais elle le fuit à grands pas.

Cette lecture n'est rien d'autre qu'une mignardise à savourer sans honte et en toute tranquillité. Ça, c'est fait.

L'histoire est d'une simplicité enfantine mais elle est dégoulinante de charme, de tendresse et d'humour. Et j'ai adoré. C'était comme de s'installer sur un nid de marshmallow géant. J'avais un sourire niais sur les lèvres à parcourir la sérénade qui se joue entre Holly et Ciaran.

Car la romance est admirablement racontée - pas de folle passion ou d'aventures rocambolesques. On a là une relation qui s'installe doucement, mais sûrement, en bousculant tout sur son passage. Ciaran n'est que patience et attention avec Holly, si bien que toute lectrice ne peut que craquer pour lui !

On partage des moments émouvants, complices et romantiques. On sourit beaucoup, notamment grâce à la brochette d'amis et proches qui gravitent pas loin (Martha, Rob, Fergal, Jesse, Mme Hedley etc.). C'était comme de se sentir à la maison ou avec sa famille.

Cela m'a énormément plu - cette lecture fait un bien fou, dans le genre adorable et à fleur de peau. J'ai tenté de la faire traîner le plus possible, mais ce n'était pas facile... Soupir. « Le bonheur était tellement palpable qu'on aurait cru pouvoir l'attraper avec un filet à papillons. »

Harlequin, coll. HQN /  Février 2015  ♦ Traduction de Typhaine Ducellier (Since you've been gone)

17 septembre 2015

La vallée des Amazones, d'Angéla Morelli

La légende voudrait que Noiva do Cordeiro, un petit village brésilien, serait majoritairement peuplé de femmes célibataires, toutes désespérées de rencontrer le grand amour. Un journal britannique publie un article racoleur et le mal est fait.

Quand la maire du village, Ana, découvre l'article en question, elle pressent la fin de sa tranquillité. Et elle se manifeste aussitôt par l'arrivée d'un universitaire plutôt coincé, qu'elle doit installer chez elle.

Contre tout attente, la cohabitation se passe sous les meilleurs auspices - João Torres est charmant, cultivé, discret et d'une efficacité redoutable en cuisine. Ana est éclatante de vie et d'espièglerie - elle ne jure que par Britney Spears et les dieux vivants du cinéma hollywoodien. Elle est drôle, débrouillarde et collectionne les livres à la pelle.

Plus que la romance en elle-même, c'est surtout le décor, l'ambiance et les personnages qui rendent cette lecture si délectable ! L'auteur réussit admirablement à nous transposer dans son univers, la sensation de confort est extra, à tel point qu'on ne veut plus en partir.

C'est trop court, décidément ! Mais j'ai dégusté tout mon saoul ce cocktail savoureux. Cette nouvelle a mis du soleil dans mon salon et collé un sourire sur mes lèvres. Opération séduction 100% réussite.

Harlequin, coll. HQN / Juillet 2015 ♦ uniquement en ebook

17 septembre 2015

Il Mundo

Qu'est-ce que j'ai ri ! ...

 

Mais qu'est-ce que j'ai pleuré aussi ! Ce film est un arc-en-ciel d'émotions. Il est juste parfait. 

J'ai adoré.

Il était temps (About time) de Richard Curtis

16 septembre 2015

Pas si sage... de Victoria Dahl

En débarquant à Jackson Hole, Grace Barrett s'imaginait y rester un bref temps avant de repartir pour de nouvelles aventures. Maquilleuse professionnelle, elle fuit Hollywood et ses ondes négatives (plus de contrat, plus de mec, plus de sous) et trouve refuge chez sa grand-tante Rayleen, cette vieille bique qui adore les jeunes cowboys et le whisky sour.

L'ambiance dans le Wyoming est relativement reposante et décalée - on se croirait sur un plateau de cinéma - avec les saloons, les trottoirs en bois, les amateurs de Stetson et de santiags... Grace en rirait presque si elle ne reconnaissait pas un tant soit peu être tombée sous le charme. Ou serait-ce la proximité de son voisin, sexy en diable, qui rehausserait son moral en berne ?

Cole Rawlins est un cowboy pur et dur, mais blessé à la jambe, il panse son orgueil en rongeant son frein et en maudissant le destin. L'arrivée en ville d'une équipe de tournage vient de réveiller ses démons. Hargneux et frustré, il voit cette intrusion comme une agression personnelle. Et accuse du doigt la nouvelle venue. Grace, stoïque, renvoie l'insulteur dans ses filets, non sans avoir succombé à ses caresses.

Cela donne tout de suite le ton de leur relation : chaotique et passionnelle. Ces deux-là ont tellement eu le sentiment d'avoir été trahis et manipulés par le passé qu'ils ne sont plus prêts à accorder leur confiance une énième fois. C'est assez émoustillant à lire, sans non plus basculer dans l'adoration. L'histoire n'est ni trop romantique ni fleur bleue, elle est juste sexy et excitante.

Mais il y a du chemin à faire car le couple reste longtemps crispé et farouche ! Toutefois, cette série a du bon et rien que l'entrée en scène de Grace dans cette petite ville paumée est suffisamment marquante pour lui donner sa chance et ricaner de bon cœur. 

Harlequin, coll. Sagas / avril 2015  ♦  Traduit par Isabel Wolff-Perry (Close enough to touch)

16 septembre 2015

Et en plus, il cuisine, d'Angéla Morelli

Agathe, déboussolée par la tromperie de son fiancé, regagne son sud-ouest natal avec la boule au ventre. Tout plutôt qu'annoncer à ses parents son retour à la case célibat.

Pour l'heure, le weekend s'annonce fiévreux et festif car, pour leurs 30 ans de mariage, sa mère a mis les petits plats dans les grands. D'ailleurs, en cuisine, officie un charmant traiteur qui donne vite à Agathe du rouge aux joues et lui inspire des soupirs d'extase...

L'histoire est courte (trop courte) mais adorable. J'aurais voulu que ça ne se termine pas aussi vite. Je me sentais hyper à l'aise dans cette ambiance cossue et j'ai beaucoup aimé les personnages - Agathe, sa complicité avec sa sœur et sa tante qui ne refuse jamais une coupe de champagne au bord de la piscine.

On s'attend à une atmosphère débordante d'allégresse, il n'en est rien. C'est même agréablement surprenant.

Ceci dit, cela reste globalement féerique et l'histoire d'amour se tisse avec tendresse et sans brusquerie. C'est super touchant et mignon comme tout. Et bravo pour le choix du nom - Artème Sanspeur, il fallait l'inventer ! J'adore.

Harlequin ♦ HQN  /  Juin 2015  - Seulement disponible en e-book. 

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